Eurozapping : la Pologne libère le suspect du sabotage des gazoducs Nord Stream

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Article rédigé par franceinfo - G. Dehlinger, M. Marini - Edité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du vendredi 17 octobre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

La Pologne libère le suspect du sabotage du Nord Stream. Volodymyr Zhuravlov, ce plongeur ukrainien, avait été arrêté à la demande de l'Allemagne, soupçonné d'être un des auteurs du sabotage de ces gazoducs. Aujourd'hui, la justice polonaise refuse de l'extrader et le libère :
"Si ce sont l'Ukraine et ses forces spéciales, dont cet homme, qui ont organisé une mission armée pour détruire les pipelines ennemis, il n'y a rien d'illégal à cela", a déclaré le juge du tribunal régional de Varsovie. Un message à l'Allemagne, selon son avocat : "Il faut adapter le droit aux circonstances et ne pas l'instrumentaliser pour poursuivre, comme ici, des citoyens ukrainiens". Après avoir soupçonné la Russie, l'Allemagne a identifié plusieurs plongeurs ukrainiens, parmi lesquels cet homme. Elle peut faire appel de la décision.

Au Pays-Bas, coup de froid avec la Chine sur les semi-conducteurs

L'objet de la dispute : une usine chinoise Nexperia sur le sol néerlandais. En vertu d'une loi sur les productions essentielles, le pays veut en prendre le contrôle. Résultat : la Chine a bloqué toute exportation de semi-conducteurs en Europe. "Les Chinois pensent que nous avons subi des pressions de la part des Américains, que nous sommes de mèche avec eux. Ce n'est absolument pas le cas", a déclaré le ministre sortant de l'Economie des Pays-Bas. Les constructeurs automobiles tremblent. Il pourrait y avoir des pénuries dans les usines en Allemagne et dans toute l'Europe.

En Lettonie, un raid contre des cybercriminels

Une opération coup de poing. Le résultat d'une coopération européenne pour traquer ces hackers qui ont extorqué des milliers d'euros dans des cyberattaques. Sept personnes ont été arrêtées. Elles sont aussi impliquées dans des réseaux de pédocriminalité.

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