Guerre en Ukraine : Donald Trump presse Volodymyr Zelensky de conclure "un accord" mettant fin au conflit, à l'issue d'une rencontre à la Maison Blanche

Le président ukrainien s'est rendu vendredi aux Etats-Unis dans l'espoir, notamment, d'obtenir des missiles de croisière Tomahawk.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/10/2025 23:27 Mis à jour le 18/10/2025 11:46

Temps de lecture : 2min

Le président américain, Donald Trump, accueille son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, le 17 octobre 2025. (TOM BRENNER / AFP)

Une rencontre qualifiée d'"intéressante et cordiale" par Donald Trump. Le président américain a déclaré, vendredi 17 octobre, à Volodymyr Zelensky qu'il "était temps" de "trouver un accord" pour mettre fin à la guerre, selon un message publié sur Truth Social, après un entretien avec le président ukrainien à la Maison Blanche. "Je lui ai dit, comme je l'ai par ailleurs fortement suggéré au président Poutine, qu'il était temps d'arrêter la tuerie et de trouver un accord", a-t-il écrit, en jugeant que les deux belligérants devaient "s'arrêter où ils sont".

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Le président ukrainien s'est rendu à la Maison Blanche dans le but de convaincre son homologue américain de lui fournir des missiles de croisière Tomahawk pour renforcer les défenses du pays. Donald Trump avait évoqué cette possibilité dimanche, mais a finalement déclaré jeudi que les Etats-Unis ne pouvaient pas "appauvrir" leurs propres réserves. "J'espère qu'ils n'en auront pas besoin. J'espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk", a réaffirmé vendredi à la presse Donald Trump, au début de son entretien avec Volodymyr Zelensky.

"Nous avons également parlé de [missiles à] longue portée et je ne souhaite pas faire de déclaration à ce sujet. Nous avons décidé de ne pas en parler, car (...) les Etats-Unis ne souhaitent pas d'escalade", a déclaré le chef de l'Etat ukrainien lors d'une conférence de presse à l'issue de cet échange. Il a par ailleurs estimé que la Russie avait "peur" de la potentielle livraison de missiles américains Tomahawk à son pays, tout en se disant "réaliste" quant à la possibilité de les obtenir après son entretien avec Donald Trump.