Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron dénonce une "posture escalatoire" de la Russie et appelle Vladimir Poutine "à la raison"
Le président français a également demandé à son homologue chinois Xi Jinping de peser de "tout son poids" auprès de Moscou pour faire cesser "les attaques" de la Russie.
Emmanuel Macron tente de calmer les esprits. Le président français a dénoncé mardi 19 novembre une posture "escalatoire" de la Russie en Ukraine, appelant Vladimir Poutine "à la raison". Le président russe a signé le décret élargissant ses possibilités de recours à l'arme nucléaire, après que Washington a autorisé Kiev à utiliser ses missiles de longue portée pour frapper des cibles en Russie. Moscou a affirmé mardi qu'une telle attaque avait eu lieu dans la nuit.
"Ces derniers jours et ces dernières heures ont marqué une évolution du conflit de manière inquiétante, avec une posture escalatoire et donc particulièrement belliqueuse de la part de la Russie."
Emmanuel Macronen conférence de presse
"Je veux ici véritablement appeler la Russie à la raison. Elle a des responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies", a appuyé le chef de l'Etat devant les journalistes à l'issue d'un sommet du G20 à Rio de Janeiro (Brésil). "La Russie aujourd'hui est en train de devenir une puissance de déstabilisation mondiale."
La Russie doit cesser "de bombarder, de tuer, d'envahir"
"Que la paix arrive en 2025, c'est ce que nous souhaitons tous. Ça dépend d'abord de la Russie, et qu'elle arrête d'attaquer, de bombarder, de tuer, d'envahir. Et ça dépend ensuite de l'accord que les protagonistes de ce conflit sauront trouver", a encore déclaré le président français.
Emmanuel Macron, qui a rencontré plus tôt dans la journée son homologue chinois Xi Jinping en marge du sommet du G20, a aussi dit lui avoir demandé de peser auprès de Moscou, dont Pékin reste un allié. "J'ai appelé le président Xi Jinping à utiliser tout son poids, sa pression, sa capacité de négociation à l'égard du président Poutine pour qu'il cesse les attaques", a-t-il affirmé.
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