Guerre en Ukraine : “Il est normal d’aller à une rencontre pour discuter de la situation internationale et pouvoir exprimer notre inquiétude”, déclare le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard.

Publié le 20/02/2025 08:30 Mis à jour le 20/02/2025 09:00

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Dans le cadre de la situation en Ukraine, Emmanuel Macron a convié les chefs de parti jeudi 20 février à l'Élysée pour discuter notamment des enjeux sécuritaires en Europe. Manuel Bompard, coordinateur national de LFI et député des Bouches-du-Rhône, était l’invité des 4 Vérités sur France 2.

Emmanuel Macron organise le matin du 20 février à 11h à l’Élysée une réunion pour évoquer l’avenir de l’Ukraine et la position européenne. Le parti de la France insoumise y sera présent, comme le confirme Manuel Bompard : “Oui, c’est une réunion à laquelle il a convié l’ensemble des chefs de partis. Étant coordinateur de LFI, je serai présent pour lui exprimer à la fois notre inquiétude face à une situation qui est extrêmement lourde de danger. Nous verrons peut-être s’ouvrir des négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine sans que la France ou l’Union européenne ne soient autour de la table des discussions, c’est un problème”, estime le député de Marseille.

Une première réunion avec le chef de l’État pour LFI ?

Le parti de la France insoumise avait pour habitude de ne pas se rendre aux réunions organisées par le chef de l’État. Manuel Bompard s’en explique : “Nous n’avons pas participé à la dernière réunion car il s’agissait en quelque sorte de construire dans le dos du Parlement un déni de démocratie avec le vol des derniers résultats des dernières élections législatives. Il n’était pas question pour nous de participer à un tel enfumage”, explique-t-il.

En revanche, la prochaine réunion sera cruciale aux yeux du coordinateur national de LFI : “Là, il s’agit d’avoir un échange sur la situation internationale, c’est le président de la République, chef des armées, je pense qu'il est normal d’aller à une rencontre pour discuter de cette situation internationale pour pouvoir exprimer notre inquiétude.”

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.