Cet article date de plus d'un an.

Guerre en Ukraine : "Je vous remercie d'être à nos côtés pour défendre la vie", déclare Volodymyr Zelensky à l'Assemblée nationale

Le président ukrainien a estimé vendredi que l'Europe n'était "plus un continent de paix", qualifiant Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 07/06/2024 11:13

Temps de lecture : 1min

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 7 juin 2024, à l'Assemblée nationale. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Applaudissements et émotion dans l'hémicycle. "Je vous remercie d'être à nos côtés pour défendre la vie", a déclaré Volodymyr Zelensky à l'Assemblée nationale à Paris, vendredi 7 juin. "Depuis les premières heures de cette agression, je sais que je peux compter sur vous. Je voudrais remercier la France d'avoir choisi le côté de l'humanité dans cette guerre", a poursuivi le président ukrainien.

À lire aussi

Direct

Guerre en Ukraine : "L'Europe n'est plus un continent de paix", déclare Volodymyr Zelensky à l'Assemblée nationale

"Emmanuel, monsieur le président, je voulais te remercier de ne pas avoir laissé l'Europe sans leader au moment décisif", a-t-il ajouté à l'adresse à son homologue français. Le chef d'Etat ukrainien, en visite à Paris, s'est exprimé devant les députés et politiques français pendant 23 minutes. Il a estimé que l'Europe n'était "plus un continent de paix", qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe. "Cette bataille est à la croisée des chemins, c'est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l'histoire", a ajouté le président ukrainien.

"D'ici une semaine, aura lieu notre D-Day"

Volodymyr Zelensky a également évoqué le sommet de paix pour l'Ukraine organisé en Suisse mi-juin. Un événément qui pourrait rapprocher Kiev de "la fin de la guerre". Cette conférence internationale rassemblera plus d'une centaine de pays et d'organisations, mais pas la Russie.

"Nous n'avons pas le droit de perdre", a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant : "Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement ! Nous pouvons. L'Ukraine et donc l'Europe, et donc la France."