Guerre en Ukraine : un convoi d'aide humanitaire de l'ONU frappé par la Russie dans la région de Kherson

L'attaque, qui a visé un véhicule de l'Ocha, n'a pas fait de blessés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une photo postée le 14 octobre 2025 sur la chaîne Telegram du gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine, montrant un camion de l'ONU touché par une frappe russe à Bilozerka. (TELEGRAM / OLEXANDR PROKUDIN / AFP)
Une photo postée le 14 octobre 2025 sur la chaîne Telegram du gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine, montrant un camion de l'ONU touché par une frappe russe à Bilozerka. (TELEGRAM / OLEXANDR PROKUDIN / AFP)

Un convoi d'aide humanitaire de l'ONU a été la cible d'une attaque de drones et d'artillerie russes, mardi 14 octobre, dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a affirmé le gouverneur régional ukrainien Oleksandr Prokoudine. Ce responsable a accusé la Russie de "terrorisme", alors que ce convoi de camions blancs identifiables avec des sigles des Nations Unies transportait "plusieurs tonnes" d'aide à destination des civils ukrainiens.

Une photo diffusée sur sa chaîne Telegram montre un camion accidenté, siglé WFP (pour World Food Program, une agence de l'ONU), d'où s'échappe une épaisse colonne de fumée noire, en bordure d'un champ. "C'est un miracle que personne n'ait été blessé", a commenté Oleksandr Prokoudine, soulignant que parmi les quatre véhicules, l'un a été détruit par le feu et un autre sérieusement endommagé. L'attaque a eu lieu dans la commune de Bilozerka, située à quelques kilomètres du Dniepr, qui marque la ligne de front dans ce secteur. Les troupes russes occupent la partie de la région de Kherson située à l'est du fleuve, et des échanges de tirs mortels entre les deux camps ont lieu quasi-quotidiennement sur chaque rive.

Sur X, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Andriï Sybiga, a dénoncé "une nouvelle violation brutale du droit international" par la Russie, preuve du "mépris total" de Moscou pour les vies des civils et ses obligations internationales.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.