Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky accepte la trêve de Pâques annoncée par Vladimir Poutine et propose de la prolonger au-delà de dimanche

Le président ukrainien a cependant accusé Moscou de violer ce bref cessez-le-feu, censé être entré en vigueur à 18 heures (17 heures, heure française) et qui doit courir jusqu'à dimanche soir.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/04/2025 20:37 Mis à jour le 20/04/2025 09:07

Temps de lecture : 2min

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 17 avril 2025, à Kiev (Ukraine). (TETIANA DZHAFAROVA / AFP)

Volodymyr Zelensky répond à son homologue russe. Le président ukrainien a affirmé sur X, samedi 19 avril, que l'Ukraine observera la trêve de Pâques annoncée par Vladimir Poutine un peu plus tôt. Le chef du Kremlin a assuré avoir ordonné un cessez-le-feu à partir "d'aujourd'hui, 18 heures [17 heures, heure française] et jusqu'à minuit, entre dimanche et lundi [23 heures, dimanche]".

Le président ukrainien a également proposé d'étendre cette période d'accalmie au-delà la limite fixée par le président russe. "Si un cessez-le-feu complet est réellement instauré, l'Ukraine propose de le prolonger au-delà du jour de Pâques, le 20 avril", a-t-il écrit. "C'est ce qui révélera les véritables intentions de la Russie, car trente heures suffisent pour faire les gros titres, mais pas pour instaurer de véritables mesures de confiance. Trente jours pourraient donner une chance à la paix."

Des assauts russes toujours en cours, selon Kiev

Le président ukrainien a aussi affirmé que "des assauts russes" se poursuivaient "dans plusieurs secteurs du front" malgré l'entrée en vigueur de cette trêve. Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a ainsi fait état d'attaques de drones en provenance de la Russie, tandis que l'armée de l'air ukrainienne lançait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l'Est.

Vers 21 heures, heure française, des journalistes de l'AFP ont constaté que l'alerte aérienne avait retenti à Kiev, alors que l'armée de l'air ukrainienne annonçait sur Telegram une "menace de missiles" dans la région de la capitale.

"Nous n'avons aucune confiance dans les paroles qui viennent de Moscou", a insisté Volodymyr Zelensky. "Nous savons trop bien leur capacité à manipuler et nous restons prêts. Les forces de défense ukrainiennes répondront à toute attaque".

Le ministère de la Défense russe avait assuré plus tôt que le chef d’état-major russe, Valéry Guérassimov, avait "donné des instructions à tous les commandants des groupes dans la zone" de guerre et prévenu que ce cessez-le-feu serait "observé par les forces russes à condition qu'il soit respecté mutuellement par le régime de Kiev".

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