"Ne les oubliez pas" : l'appel à l'aide des proches des combattants de Marioupol capturés par les Russes
Marioupol, ville du sud de l'Ukraine, a été prise par les Russes le 20 mai. Les derniers combattants ukrainiens qui défendaient la ville ont dû se rendre à l'ennemi. Depuis, leurs proches sont sans nouvelles.
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Elles s'appellent Tetiana, Sandra, Olena ou encore Natalia. Elles sont épouses ou sœurs des combattants qui ont défendu Marioupol. La ville martyre du sud de l'Ukraine, au bord de la mer d'Azov, a été totalement prise par les Russes le 20 mai. Les derniers combattants, ceux qui tenaient l’usine Azovstal, l’ultime poche de résistance, ont alors déposé les armes et se sont rendus aux forces russes. Dix jours plus tard, leurs proches sont sans nouvelles. "On nous avait demandé de nous taire pour ne pas empirer la situation mais nous n'en pouvons plus", ont-elles expliqué lundi 30 mai lors d'une conférence de presse à Kiev pour alerter la communauté internationale.
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Les proches des combattants de Marioupol ont donc décidé de briser le silence. "Ne les oubliez pas. Je vous supplie de parler d'eux", exhorte Tetiana. "Ils sont nos héros. Ils n'ont rendu les armes que lorsque le gouvernement le leur a ordonné." Elle explique qu'ils ne savent même pas où la Russie a emmené leurs proches. "Mon frère est quelque part mais je ne sais ni où ni dans quel état", déplore aussi Sandra, sœur du vice-commandant du bataillon Azov.
"Nous espérons juste que les Russes les traiteront selon la convention de Genève, comme nous le faisons avec leurs prisonniers."
Sandra, sœur du vice-commandant du bataillon Azovà franceinfo
Le mari de Natalia appartient lui aussi au bataillon Azov, auquel la Russie promet la peine capitale. "Je ne sais s'il est toujours vivant, s'il a été torturé ou s'il est torturé en ce moment-même", explique-t-elle. La dernière fois qu'elle lui a parlé, c'était le 17 mai. Toutes ces femmes en appellent à la Croix-Rouge, qui jusqu'à présent n'a pu leur donner aucune information concernant leurs proches.
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