Poutine face à l’Occident : drones, pétrolier fantôme et menaces, un bras de fer qui s’intensifie

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Article rédigé par France 2 - J. Klein - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Tensions renouvelées entre Moscou et l’Occident : entre avertissements de Poutine, violations de l’espace aérien de l’OTAN et saisie d’un pétrolier fantôme, le conflit en Ukraine prend une nouvelle dimension. Washington et Paris renforcent leur soutien à Kiev, accentuant le risque d’escalade.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


D'un côté, Vladimir Poutine, de l'autre, les Occidentaux. Après la tentative américaine de régler le conflit en Ukraine, les tensions entre les deux blocs sont à nouveau croissantes. Le 2 octobre, depuis Sotchi (Russie), le président russe avertit : "Nous suivons de près la militarisation croissante de l'Europe. La réponse à ces menaces sera, pour le moins, très significative."

Une guerre des mots et des actions

Une guerre des mots qui se traduit également sur le terrain. D'abord avec de nombreuses violations de l'espace aérien de l'OTAN par des drones suspectés d'être russes. Puis avec un pétrolier fantôme, le Boracay, arrêté par la France au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). "C'est de la piraterie, parce que oui, je suis au courant de cette affaire. Le pétrolier a été saisi dans des zones neutres sans aucune justification," répond Vladimir Poutine à des journalistes.

Outre une réponse aux incursions de drones, l'OTAN cherche désormais son arsenal face au bateau fantôme, comme l'explique Emmanuel Macron : "Nos chefs d'état-major, en coordination avec l'OTAN, se réuniront pour bâtir des actions communes."

Aux États-Unis, après le dialogue, place à la manière forte : la Maison Blanche étudie la possibilité de fournir des missiles à longue portée à l'Ukraine. Pour Vladimir Poutine, cette possibilité représente une escalade d'un autre niveau.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.