Menacée de sanctions, la Biélorussie assure vouloir rapatrier les migrants présents à la frontière polonaise
Les 27 estiment que la Biélorussie a orchestré ces tensions migratoires en réplique à une précédente vague de sanctions décidée après la répression de l'opposition dans ce pays.
Coup de bluff ou véritable changement de ligne ? Alors que l'Union européenne veut durcir les sanctions contre la Biélorussie, Minsk affirme lundi 15 novembre travailler pour faire rentrer "chez eux" les migrants qui campent à la frontière avec la Pologne dans des conditions de plus en plus précaires.
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Les chefs de la diplomatie des pays de l'Union européenne se réunissent lundi à Bruxelles pour adopter des mesures punitives à l'encontre de Minsk. Les 27 estiment que la Biélorussie a orchestré ces tensions migratoires en réplique à une précédente vague de sanctions décidée après la répression de l'opposition dans ce pays.
Des interdictions de vol de plus en plus nombreuses
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a assuré lundi ne pas vouloir d'un conflit à sa frontière, et souligné vouloir ramener dans leur pays les milliers de migrants, venus notamment d'Irak, qui campent actuellement à la frontière avec la Pologne. "Nous sommes prêts, comme nous l'avons toujours fait, à les mettre tous dans des avions qui les ramènent à la maison, a-t-il dit, selon l'agence d'Etat Belta. Un travail actif est en cours pour convaincre ces gens, mais personne ne veut rentrer."
En parallèle, la compagnie aérienne biélorusse Belavia a annoncé dimanche que les Syriens, Irakiens, Afghans et Yéménites étaient désormais interdits de vol depuis Dubaï vers la Biélorussie, sur "décision des autorités compétentes des Emirats arabes unis".
A la suite de pressions des diplomates européens, la Turquie a également interdit aux Irakiens, Syriens et Yéménites de se rendre en Biélorussie. La compagnie syrienne privée Cham Wings Airlines a aussi interrompu ses vols vers Minsk. De son côté, le gouvernement irakien a annoncé l'organisation jeudi d'un premier vol de rapatriement de migrants irakiens coincés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne "sur la base du volontariat".
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