"Demain la migration ne sera pas le problème, mais peut-être la solution", affirme Benoît Hamon
L'ancien ministre et directeur de l'ONG Singa, spécialisée dans l'intégration des personnes réfugiées et migrantes par l'entrepreneuriat, appelle ce lundi sur franceinfo à "ne pas exploiter la peur" après l'attaque au couteau à Annecy.
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Moins d'une semaine après l'agression au couteau à Annecy (Haute-Savoie) de jeunes enfants par un homme, réfugié syrien, la droite et l'extrême droite dénoncent une "faillite migratoire". Pour sa part, Benoît Hamon, directeur général de l'ONG européenne Singa, spécialisée dans l'intégration des personnes réfugiées et migrantes par l'entrepreneuriat, a affirmé lundi 12 juin sur franceinfo que "la responsabilité des dirigeants politiques est de ne pas exploiter la peur et l'émotion suscitée par cet événement (...) pour en tirer les conséquences sur les politiques d'asile en général en Europe".
Selon l'ancien ministre socialiste de l'Éducation nationale, "demain la migration ne sera pas le problème, mais peut-être la solution" pour préserver "ces modes de vie auxquels nous sommes attachés", des modes de vie que sont "une certaine idée de l'État de droit, la démocratie, l'égalité femmes-hommes, mais aussi d'un haut niveau de protection sociale ou de service public". Benoît Hamon rappelle qu'"aujourd'hui il y a des territoires en Europe et en France où il n'y a plus de médecins. Il y a des territoires où les classes ferment, où il n'y a plus de service public".
"Observons quand même que 7,7 % de la population en France est étrangère. Sur tous les créateurs d'entreprise, 15 % sont des étrangers."
Benoît Hamonsur franceinfo
"Il y a donc une surreprésentation des étrangers dans la création d'entreprise, ce qui montre leur contribution au bien commun et à la richesse économique", note le directeur général de l'ONG Singa. "Quand on accepte de regarder la réalité en face, on observe que notre système de retraites, aujourd'hui, est largement équilibré par les cotisations des étrangers", indique Benoît Hamon. "Si ces étrangers ne cotisaient pas, il faudrait partir à 67 ou 68 ans".
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