Migrants : la Biélorussie met en garde la Pologne contre "toute provocation" à la frontière
Les deux pays s'écharpent depuis des semaines sur l'arrivée de milliers de migrants voulant pénétrer dans l'Union européenne.
La Biélorussie hausse le ton. Le régime d'Alexandre Loukachenko a mis en garde, mardi 9 novembre, la Pologne contre "toute provocation" à la frontière entre les deux pays, où sont massés des milliers de migrants voulant pénétrer dans l'Union européenne. Minsk et Varsovie s'écharpent depuis des semaines sur la question migratoire.
Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, est accusé par l'UE d'orchestrer l'arrivée de cette vague de migrants en réponse aux sanctions européennes décidées à l'encontre de son pays après la répression brutale dont l'opposition a été victime.
Le ministère des Affaires étrangères biélorusse a fustigé le "mépris de longue date de Varsovie pour la réalité objective et ses approches dignes de la politique de l'autruche pour résoudre des problèmes graves", ainsi que les "tentatives intenables" de la Pologne de "rejeter la responsabilité" de la crise migratoire à la frontière.
Une menace pour la "sécurité" de l'UE ?
Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a de son côté affirmé que l'afflux de migrants à la frontière menaçait "la stabilité et la sécurité" de toute l'Union européenne. "Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a écrit le chef du gouvernement polonais sur Twitter.
Sealing the polish border is our national interest. But today the stability and security of the entire EU is at stake. This hybrid attack of Lukashenko’s regime is aimed at all of us. We will not be intimidated and will defend peace in Europe with our partners from NATO and EU.
— Mateusz Morawiecki (@MorawieckiM) November 9, 2021
Varsovie a déployé un important dispositif militaire à la frontière, avec des milliers de soldats. La Pologne a également érigé une clôture de barbelés coupants et instauré un état d'urgence empêchant la présence de médias dans la zone.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter