Royaume-Uni : les indépendantistes écossais outrés par des propos de Liz Truss, favorite pour succéder à Boris Johnson
La ministre des Affaires étrangères a jugé que la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon ne cherchait qu'à "attirer l'attention" et qu'il s'agissait donc de "l'ignorer".
Candidate à la succession de Boris Johnson, la conservatrice Liz Truss s'est attirée les foudres des indépendantistes écossais du SNP en estimant lundi 1er août que la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon ne cherchait qu'à "attirer l'attention" et qu'il convenait donc de "l'ignorer". L'actuelle ministre des Affaires étrangères est considérée comme la favorite pour occuper prochainement le 10 Downing Street. Lors d'une réunion publique dans la ville anglais d'Exeter, elle s'est présentée comme une "enfant de l'union". Elle a estimé qu'il fallait "montrer aux gens en Ecosse, en Irlande du Nord et au pays de Galles (...) que nos politiques s'appliquent dans tout le Royaume-Uni". A la question d'un nouveau référendum sur l'indépendance, Liz Truss a répété trois fois "non".
Bras de fer à venir sur un référendum
Sur la BBC, le vice-Premier ministre écossais John Swinney a jugé ces commentaires "complètement et absolument inacceptables". Les Ecossais seront "absolument horrifiés par les propos nocifs" de la candidate à la tête du parti conservateur. "Nicola Sturgeon a bien plus de légitimité démocratique que Liz Truss n'en aura si elle devient Première ministre", a-t-il déclaré mardi matin, faisant référence au fait que seuls les adhérents du parti conservateur, estimés à près de 200 000 personnes, ne prendront part au vote, qui ne représentent qu'une petite fraction du corps électoral.
Malgré le refus répété du gouvernement britannique, Nicola Sturgeon entend organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse le 19 octobre 2023. Anticipant un bras de fer judiciaire avec le gouvernement, la dirigeante indépendantiste a pris les devants et saisi la Cour suprême, pour que celle-ci détermine si le Parlement écossais a le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l'accord du gouvernement britannique. Les Ecossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni.
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