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Union européenne : la protection temporaire pour les réfugiés ukrainiens prolongée "au moins jusqu'en mars 2024"

Selon la commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson, 4,2 millions d'Ukrainiens sont actuellement concernés par ce statut.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/10/2022 23:46 Mis à jour le 10/10/2022 23:46

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Des réfugiés ukrainiens arrivent de Moldavie à l'aéroport de Bordeaux Mérignac (Gironde), le 21 avril 2022.  (PHILIPPE LOPEZ / AFP) — Des réfugiés ukrainiens arrivent de Moldavie à l'aéroport de Bordeaux Mérignac (Gironde), le 21 avril 2022. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Une protection renouvelée pour les réfugiés ukrainiens en Europe. L'Union européenne a prolongé "au moins jusqu'en mars 2024" la protection temporaire accordée aux réfugiés ayant fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, a annoncé la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, lundi 10 octobre.

La commissaire a précisé que 4,2 millions d'Ukrainiens étaient actuellement concernés par ce statut, accordé pour la première fois par l'UE. Cette protection temporaire leur ouvre des droits en matière d'accès au logement, au marché du travail, au système scolaire et aux prestations sociales notamment.

Les bombardements de Kiev et d'autres villes ukrainiennes lundi "montrent qu'il est important que nous continuions à accueillir ceux qui ont besoin de fuir vers l'UE", a-t-elle ajouté.

Une possible prolongation jusqu'en 2025

La commissaire suédoise a également assuré aux Ukrainiens ayant décidé de rentrer chez eux qu'ils pourraient revenir dans l'UE si la situation se dégradait à nouveau sur place, et récupérer leur statut de protection temporaire.

"Nous avons décidé qu'il ne serait pas nécessaire de se désenregistrer de la protection temporaire si vous rentrez (en Ukraine). La seule chose qu'il faut faire est signaler aux autorités nationales ou locales de votre pays d'accueil que vous rentrez en Ukraine", a-t-elle précisé.

Cette directive, qui s'applique pendant un an, peut être prolongée pour une troisième année, c'est-à-dire jusqu'en mars 2025 avec l'aval du Conseil.