Grèce : Bruxelles pourrait accorder des prêts d'urgence à Athènes pour éviter le chaos
Les Grecs sont appelés à voter ce dimanche pour ou contre l'accord mis sur la table par ses créanciers (UE, FMI, BCE) il y a dix jours, prévoyant des réformes structurelles contre un renflouement.
Sans attendre le résultat du référendum en Grèce, le président du Parlement européen Martin Schulz évoque, dimanche 5 juillet, la possibilité d'accorder des prêts d'urgence à Athènes. Les Européens ne vont "pas laisser tomber" les Grecs même si le référendum en cours se solde par un non.
Les Grecs sont appelés à voter ce dimanche pour ou contre l'accord mis sur la table par ses créanciers (UE, FMI, BCE) il y a dix jours, prévoyant des réformes structurelles contre un renflouement.
En cas de "non", l'introduction d'une nouvelle monnaie
"Peut-être que nous devrons accorder des crédits d'urgence à Athènes pour que les services publics continuent de fonctionner et que les gens dans le besoin reçoivent l'argent nécessaire pour survivre", a-t-il déclaré dans les colonnes du journal allemand Welt am Sonntag (lien en allemand). "Il y aurait des fonds mobilisables à Bruxelles pour cela", selon lui.Mais de telles aides d'urgence ne constituent "pas une solution sur la durée", a prévenu l'Allemand.
Si les Grecs votent non, "ils devront introduire une autre monnaie, puisqu'ils n'auront plus d'euros à disposition comme moyen de paiement", a prévenu dans une interview à la radio publique allemande Deutschlandfunk le président du Parlement. "Comment sont-ils censés payer les salaires? Et les retraites? Mais du moment où quelqu'un introduit une nouvelle monnaie, il sort de l'euro", a-t-il poursuivi.
L'inévitable (mais difficile) reprise des discussions
Une sortie de la Grèce de l'union monétaire signerait l'échec de la gestion de crise insufflée depuis des années par la chancelière allemande. Et même si ses conséquences économiques pouvaient être gérées, un "Grexit" enverrait "un signal désastreux" aux partenaires de l'UE, a prévenu dimanche le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
Le chef de gouvernement italien Matteo Renzi a prédit dimanche que, quelle que soit l'issue du vote grec, dès lundi "on devra se remettre à parler". "La première à le savoir est précisément Angela Merkel", a-t-il ajouté. Mais de potentielles nouvelles discussions s'annoncent "très difficiles", a d'ores et déjà prévenu le grand argentier allemand Wolfgang Schäuble.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter