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Vidéo Si le "non" l'emporte dimanche, "on rentre dans une forme d'inconnu", selon Hollande

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Article rédigé par franceinfo avec AFP
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"Si c'est le 'oui', la négociation peut très facilement s'engager", estime le président français, qui ajoute toutefois : "C'est aux Grecs de répondre".

François Hollande met en garde les Grecs à demi-mot. Le président de la République estime que si le "non" l'emporte en Grèce lors du référendum, dimanche 5 juin, portant sur l'acceptation de nouvelles réformes voulues par les créanciers, on entrera "dans une forme d'inconnu".

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"Si c'est le 'oui', la négociation peut très facilement s'engager. Si c'est le 'non', on rentre dans une forme d'inconnu. C'est aux Grecs de répondre", a déclaré François Hollande, jeudi 2 juillet, lors d'une conférence de presse au Bénin, dans le cadre d'une tournée africaine.

"Attendre le référendum" pour en tirer "les conséquences"

"Hier [mercredi], il y avait l'espoir d'un accord" qui puisse faire "tomber le référendum", a fait valoir François Hollande. Mais "dans le même temps", le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a "réaffirmé" la tenue du référendum dimanche et son appel à voter "non". "Les ministres des Finances [de l'Eurogroupe] ont conclu qu'il fallait attendre le référendum" pour en tirer "les conséquences", a expliqué le chef de l'Etat. 

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