En plein conflit avec le Pakistan, l'Inde ordonne au réseau X de bloquer plus de 8 000 comptes, dont ceux de médias internationaux

Le réseau X dénonce une "censure", mais a annoncé se conformer en raison de menaces de "sanctions potentielles, dont des amendes importantes et l'emprisonnement des employés locaux de l'entreprise".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Un véhicule de l'armée indienne circule dans la région du Cachemire, alors que les tensions entre l'Inde et le Pakistan s'intensifient, le 8 mai 2025. (FAISAL KHAN / ANADOLU / AFP)
Un véhicule de l'armée indienne circule dans la région du Cachemire, alors que les tensions entre l'Inde et le Pakistan s'intensifient, le 8 mai 2025. (FAISAL KHAN / ANADOLU / AFP)

Le conflit se poursuit sur les réseaux sociaux. L'Inde a ordonné à X de bloquer plus de 8 000 comptes, dont ceux de médias internationaux, a annoncé, jeudi 8 mai, le réseau social. Ces derniers jours, New Delhi a ainsi exigé l'interdiction dans le pays de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.

Les deux puissances nucléaires rivales ont connu cette semaine leur plus fort niveau de violences depuis deux décennies. Cette montée des tensions a déclenché une avalanche de fausses informations en ligne.

Le réseau X a affirmé se conformer à contrecœur à ce qu'il dénonce comme une "censure du contenu existant et futur" et "contraire au droit fondamental à la liberté d'expression". Il a évoqué la menace de "sanctions potentielles, dont des amendes importantes et l'emprisonnement des employés locaux de l'entreprise". "Il est essentiel que la plateforme reste accessible en Inde", a ajouté X.

Cette annonce survient un jour après que Meta a interdit en Inde, là aussi à la demande de New Delhi, l'une des pages consacrées aux musulmans les plus suivies sur Instagram. Dans la plupart des cas, le gouvernement indien n'a pas désigné les posts qui ont, selon lui, violé les lois du pays et n'a pas non plus fourni de justification pour de nombreux comptes, a précisé X. 

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