En Iran, une attaque qualifiée de "terroriste" contre un bâtiment de la justice fait six morts, trois assaillants tués

Les faits se sont produits au Sistan-Baloutchistan, une région frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan, régulièrement en proie à l'instabilité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un drapeau iranien dans le ciel de Téhéran, capitale du pays, le 2 avril 2025. (MORTEZA NIKOUBAZL / NURPHOTO / AFP)
Un drapeau iranien dans le ciel de Téhéran, capitale du pays, le 2 avril 2025. (MORTEZA NIKOUBAZL / NURPHOTO / AFP)

Au moins six personnes ont été tuées samedi 26 juillet dans une attaque contre un bâtiment de la justice de Zahédan, dans le sud-est de l'Iran, a rapporté le pouvoir judiciaire. "Des hommes armés non identifiés ont attaqué le centre judiciaire de Zahédan", a déclaré la justice iranienne, faisant état de six morts et 22 blessés dans une "attaque terroriste", dont trois membres des forces de sécurité. L'agence de presse officielle Irna précise que trois assaillants ont également été tués.

Les assaillants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment en se faisant passer pour des visiteurs et lancé une grenade, a fait savoir le commandant adjoint de la police locale. Le groupe jihadiste sunnite Jaish al-Adl ("Armée de la Justice" en arabe), basé au Pakistan et actif dans le sud-est de l'Iran, a revendiqué cette attaque, d'après la télévision d'Etat iranienne.

Zahédan, située à plus d'un millier de kilomètres au sud-est de Téhéran, est la capitale provinciale du Sistan-Baloutchistan, l'une des régions les moins développées d'Iran, frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan. Celle-ci abrite une importante population de la minorité ethnique baloutche, qui pratique l'islam sunnite en contraste avec la branche chiite prédominante en Iran. Et elle est régulièrement le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité iraniennes, des rebelles de la minorité baloutche, des groupes sunnites radicaux, mais aussi des trafiquants de drogue.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.