Nucléaire iranien : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni attendent des gestes concrets du régime de Téhéran pour éviter le retour des sanctions

L'accord trouvé le 9 septembre entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne s'est pas traduit par une reprise immédiate des inspections.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une vue d'ensemble du complexe de l'usine d'enrichissement de combustible de Fordo, situé à environ 30 kilomètres au nord de Qom, dans le centre de l'Iran. (SATELLITE IMAGE MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)
Une vue d'ensemble du complexe de l'usine d'enrichissement de combustible de Fordo, situé à environ 30 kilomètres au nord de Qom, dans le centre de l'Iran. (SATELLITE IMAGE MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)

"La balle est dans le camp" de Téhéran. Les ministres des Affaires étrangères français, allemand et britannique ont signifié mercredi 17 septembre à leur homologue iranien qu'ils attendaient toujours des gestes "concrets" sur le programme nucléaire pour éviter de remettre en place des sanctions d'ici dix jours. Jean-Noël Barrot, Johann Wadephul et Yvette Cooper se sont entretenus par téléphone avec le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, qui assure que son pays est disposé à trouver une solution "juste et équilibrée".

"A ce stade, les mesures prises par l'Iran n'ont pas été suffisantes", avait regretté plus tôt un porte-parole du ministère des Affaires étrangères allemand, en référence, notamment, à l'accord trouvé le 9 septembre entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un nouveau cadre de coopération. Cet accord ne s'est pas traduit par une reprise immédiate des inspections suspendues par Téhéran après les frappes israéliennes et américaines menées en juin durant la guerre des 12 jours.

Pour l'heure, l'accès aux installations nucléaires iraniennes ne peut se faire qu'avec l'approbation du Conseil suprême de sécurité nationale, la plus haute instance de sécurité de l'Iran. En outre, inspecter les sites les plus sensibles endommagés par les frappes israéliennes et américaines est particulièrement "compliqué" en raison de "préoccupations environnementales et de sécurité", affirment les autorités iraniennes.

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