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Guerre au Proche-Orient : Paris "met en garde" contre les "actions de prolifération déstabilisatrices" de l'Iran

Stéphane Séjourné s'est entretenu vendredi au téléphone avec son nouvel homologue iranien, Abbas Araghchi, un mois après l'élection du président Massoud Pezeshkian.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/08/2024 16:47

Temps de lecture : 1min

Stéphane Séjourné s'exprime lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien, au Caire, en Egypte, le 17 août 2024. (AMR NABIL / AP / SIPA)

Le ministre français des Affaires étrangères "a mis en garde contre la poursuite des actions de prolifération déstabilisatrices" de Téhéran, dans un entretien avec son nouvel homologue iranien, Abbas Araghchi, a précisé, vendredi 23 août, un communiqué du Quai d'Orsay. Cet entretien téléphonique a lieu un mois après l'élection du nouveau président iranien, le réformateur Massoud Pezeshkian.

#Iran | Le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est entretenu par téléphone avec son nouvel homologue iranien, M. Abbas Araghchi, ce vendredi 23 août 2024.

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— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) August 23, 2024

Stéphane Séjourné a "fait part de sa très vive inquiétude quant à la montée des tensions dans la région", appelant la République islamique "à tout faire pour éviter un embrasement régional, qui n'aurait d'intérêt pour personne", selon le communiqué du ministère. Le chef de la diplomatie française a insisté pour que "l'Iran appelle les acteurs déstabilisateurs qu'il soutient dans la région à la plus grande retenue", référence aux membres de "l'axe de la résistance" contre Israël comme le Hamas, le Hezbollah libanais et des houthis yéménites.

Le ministre démissionnaire a par ailleurs "réitéré la priorité absolue de la France d'obtenir la libération immédiate de [ses] compatriotes retenus en otage en Iran". Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 en Iran, ainsi qu'un Français prénommé Olivier dont le nom n'a pas été rendu public, sont toujours détenus par Téhéran. L'Iran détient une dizaine de ressortissants occidentaux et est accusé de s'en servir comme monnaie d'échange dans des négociations d'Etat à Etat.