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Le président iranien promet d'empêcher la police des mœurs de "déranger" les femmes qui ne portent pas le voile en public

Massoud Pezeshkian a tenu ces propos deux ans après la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire strict imposé aux femmes en Iran.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, le 2 juillet 2024, lors d'un débat télévisé, avant son élection, organisé par la télévision d'Etat à Téhéran (Iran). (MORTEZA FAKHRINEJAD / IRIB / AFP)
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, le 2 juillet 2024, lors d'un débat télévisé, avant son élection, organisé par la télévision d'Etat à Téhéran (Iran). (MORTEZA FAKHRINEJAD / IRIB / AFP)

Tout un symbole, deux ans après la mort de Mahsa Amini. Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis, lundi 16 septembre, d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes qui ne portent pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet. "La police des moeurs n'est pas censée affronter" les femmes, a martelé le président réformiste, devant les médias à Téhéran, la capitale iranienne.

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Massoud Pezeshkian a tenu ces propos deux ans après la mort, le 16 septembre 2022, de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne de 22 ans arrêtée par la police des moeurs pour non-respect du code vestimentaire strict imposé aux femmes en Iran. Le chef de l'Etat avait critiqué en septembre 2022 la police pour le décès en détention de Mahsa Amini et promis de retirer la police des moeurs de la rue.

Malgré ses positions, Massoud Pezeshkian peine à convaincre certaines militantes, dont l'avocate franco-iranienne Chirinne Ardakani. "Peu importe que ce soit des réformateurs ou des conservateurs [au pouvoir], à partir du moment où c'est le guide suprême, l'ayatollah Khomeini, qui concentre tous les pouvoirs : le pouvoir judiciaire, le pouvoir des médias, le pouvoir exécutif", a-t-elle assuré à franceinfo.

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