Iran : la police annonce une application plus stricte des sanctions contre les femmes ne portant pas le voile
Elle vise notamment les entreprises qui autoriseraient leurs employées à ne pas se couvrir les cheveux sur leur lieu de travail. Un code vestimentaire rejeté par un nombre croissant d'Iraniennes depuis la mort de Mahsa Amini en septembre dernier.
L'obligation du port du voile pour les femmes, symbole du pouvoir religieux de la République islamique d'Iran, vacille depuis septembre et le mouvement de révolte qui a suivi la mort de Mahsa Amini. Dans des villes comme Téhéran, de nombreuses Iraniennes ne se couvrent plus les cheveux en public, geste impensable quelques mois plus tôt. Mais la police iranienne a annoncé samedi 15 avril son intention de durcir à nouveau l'application de cette règle.
>> Iran : où en est la mobilisation, six mois après la mort en détention de Mahsa Amini ?
Dans un communiqué en ligne, la police annonce des "actions soigneusement planifiées" pour contrôler le port du hijab sur la voie publique, ainsi que dans les véhicules et "les sites où le hijab est parfois enlevé". Hassan Mofakhami, chef de la sécurité de la police, promet notamment d'avertir les entreprises dont les employées enlèvent leur hijab sur leur lieu de travail, avant de fermer leurs locaux en cas de récidive.
La semaine dernière, le chef de la police, Ahmad-Reza Radan, avait déjà déclaré que "les personnes qui enlèveront leur voile seront identifiées à l'aide d'équipements intelligents". Elles "recevront d'abord un avertissement et seront ensuite présentées aux tribunaux", avait-il prévenu. Si une passagère d'une voiture enfreint la règle, son propriétaire recevra un message de mise en garde et pourra voir son véhicule saisi.
En janvier, des médias iraniens avaient déjà rapporté que la police avait recommencé à surveiller le port du hijab en voiture, envoyant un texto au propriétaire du véhicule en cas de non-respect du code vestimentaire, sans pour autant menacer de sanctions. "Selon les lois en vigueur, le fait d'enlever le hijab est considéré comme un crime", rappelle Hassan Mofakhami dans le communiqué mis en ligne samedi.
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