: Témoignage Emprisonné en Iran, un Franco-Irlandais est en "grève de la faim parce que c’est la seule arme qu’il a", alerte sa sœur sur franceinfo
Le Quai d'Orsay est "extrêmement inquiet" pour la santé de l'un des sept Français actuellement détenus en Iran : Bernard Phelan, un professionnel du tourisme de 64 ans, a été arrêté en octobre 2022 alors qu'il photographiait une mosquée. Depuis deux semaines, il a arrêté de s’alimenter. Sa soeur en appelle aux autorités françaises et irlandaises.
Bernard Phelan ne s’alimente plus depuis déjà deux semaines et a maintenant entamé une grève de la soif, raconte sa sœur Caroline. Le Franco-Irlandais, professionnel du tourisme, a été arrêté en Iran en octobre, alors qu’il photographiait une mosquée. Accusé de "propagande contre le régime", il n’a jamais vu de juge. Il fait partie des sept Français actuellement détenus en Iran.
>> Iran : trois questions sur les Français retenus dans le pays
"Il ne boit plus rien depuis deux jours, s’inquiète Caroline. "Bernard, c’est quelqu’un de très fort. Il a choisi cette grève de la faim parce que c’est la seule arme qu’il a". Elle dit lui avoir envoyé un message mercredi 18 janvier au matin le suppliant d’arrêter : "S’il te plaît stop. Mange ! Bois ! On est très inquiets".
French-Irish Bernard Phelan has been on a hunger strike since New Year’s day. Today he went on a thirst strike too.@EmmanuelMacron @PresidentIRL, #BernardPhelan cannot survive long like this!
— Hostage Aid Worldwide (@HostageAid) January 17, 2023
We urge you to double your efforts to bring him home! @MinColonna @IrelandForeign pic.twitter.com/xW6CqNcUkC
Bernard Phelan a 64 ans, des problèmes cardiaques et plus de traitement. Et les conditions de détention à Mashhad, dans l'est de l'Iran sont très difficiles. "C’est une énorme prison, comme une ville, décrit sa sœur. Il y a 20 000 prisonniers".
"Il est en cellule avec environ 16 personnes. Il n’y a pas de vitres aux fenêtres, ce sont des barreaux et il fait -6."
Caroline, la sœur de Bernard Phelanà franceinfo
"Ils n’ont pas de table, pas de chaises..., poursuit Caroline. Ce ne sont que des lits superposés, donc on ne peut pas s’asseoir sauf par terre. Bernard ne comprend pas pourquoi il est là". C’est injuste, se désole-t-elle alors que son frère était là pour " vendre" l’Iran aux touristes, pour promouvoir le pays. Caroline demande aux autorités françaises et irlandaises de tout faire pour sa libération.
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