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Israël et le Hamas ont conclu mardi soir un accord pour la libération du soldat franco-israélien détenu depuis 2006.

"Si tout se déroule comme prévu, Gilad regagnera Israël dans les jours qui viennent". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s"est réjoui de l"accord conclu pour la libération de Gilad Shalit. Dans la nuit, le gouvernement de Netanyahu a approuvé la libération d"un millier de prisonniers palestiniens, en échange de celle de Shalit.

France2.fr avec agences

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Publié le 12/10/2011 09:12

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Vidéo du soldat otage franco-israélien Gilad Shalit. (AFP / Jonathan Nackstrand)

Cet accord est le fruit de longues négociations menées par l"Egypte l"Allemagne, ainsi que la France. Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a annoncé mecredi sur France Info que la France avait oeuvré pour obtenir cette libération", qualifiée de "formidable bonne nouvelle".

Le sort du militaire faisait l"objet de tractations secrètes et sa libération avait déjà été annoncée à tort à plusieurs reprises. Ce nouveau rebondissement devrait donc mettre fin à l"un des épisodes les plus longs et les plus sensibles du conflit israélo-palestinien et pourrait permettre de relancer le dialogue.

Khaled Maréchal, chef de file du Hamas, a précisé que 1.027 détenus palestiniens dont 27 femmes seraient libérés. Les 450 premiers le seront au même moment que Gilad Shalit et les 550 suivant deux mois plus tard.

Côté israélien, on précise que sur ce premier groupe de 450, 203 prisonniers palestiniens seront libérés et transférés dans des pays tiers, 110 autres rentreront chez eux, en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est, et 131 dans la bande de Gaza. Les six derniers sont des Arabes israéliens. Une incertitude porte sur la présence ou non de Marouane Barghouti et d'un autre activiste palestinien de premier plan, Ahmed Saadat, sur la liste des détenus palestiniens libérables.

Cet accord semble satisfaire les deux parties. La famille du militaire, enlevé à l"âge de 19 ans, avait fait de son cas une grande cause israélienne, tandis que côté palestinien, on réclamait depuis des années un geste en faveur des 6.000 prisonniers détenus en Israël. "Je pense que nous avons conclu le meilleur accord possible alors que la tempête agite le Proche-Orient. J'ignore si nous aurions pu en obtenir un meilleur ou même en obtenir un tout court dans un avenir proche", a commenté Benjamin Netanyahu.

Nicolas Sarkozy s"est lui aussi « très vivement réjoui » de cette nouvelle mardi soir. Le président français, qui a félicité le Premier ministre israélien "pour ce succès majeur", a également remercié "tous ceux qui ont contribué à cet accord, notamment l'Egypte pour le rôle essentiel qu'elle a joué".