Vidéo "Chacun d'entre eux a ses propres cicatrices" : quelles étaient les conditions de détention des otages israéliens libérés

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Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, A. Miguet, C. Duval, R. Duroselle, N. Halahmi, H. Nalbandian - Édité par l'agence 6Medias
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Après la journée historique du lundi 13 octobre, jour de retrouvailles des otages israéliens avec leur famille, des questions se posent. Dans quel état de santé sont-ils ? Quelles étaient leurs conditions de détention pendant ces deux années ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


C'est le retour d'un survivant. Eviattar David peut enfin embrasser son frère et sa sœur : "J'ai tellement attendu ce moment." Une émotion intense, car les dernières images qu'ils avaient de lui dataient de juillet. Des images de propagande du Hamas, où il est forcé de creuser sa propre tombe. Surtout, il apparaît extrêmement amaigri et affaibli.

Aujourd'hui, il tient debout, mais pour la médecin qui l'a pris en charge, il est trop tôt pour savoir quel est son véritable état de santé. "Nous voyons dans leurs analyses sanguines que certains de leurs résultats sont comme artificiels. Parce qu'on leur a donné des médicaments, des vitamines. Ils nous l'ont raconté. Mais chacun d'entre eux a ses propres cicatrices, ses marques, des signes qui disent la réalité de cette captivité", explique la Dre Michal Steinmein, cheffe de l'unité des ex-otages de l'hôpital Rabin.

Au sixième étage de ce même hôpital, un autre ancien otage, Guy Guilboa Dalal, a raconté à ses proches avoir subi des mauvais traitements physiques, mais pas seulement. "Ils ont été frappés presque tous les jours, affamés. Les terroristes qui les détenaient, apparemment, leur mentaient beaucoup. Ils disaient à Guy que sa famille ne se battait pas pour lui, qu'il était oublié. Ils lui ont dit que j'avais même été assassiné. Ils le maltraitaient tout le temps, à la fois physiquement et psychologiquement", décrit Gal Guilboa Dalal, son frère.

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