En Italie, la Sicile adopte une loi qui oblige les hôpitaux à embaucher des médecins pratiquant l'IVG
Cette mesure est une réponse à un obstacle majeur au droit à l'avortement : l'objection de conscience des professionnels de santé. Sur l'île, il n'est pas possible de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG) dans plus de la moitié des hôpitaux.
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Une loi régionale, votée le mercredi 28 mai, prévoit d'inclure un nouveau critère dans le recrutement des professionnels de santé en Sicile : ne pas être opposé à l'avortement. Cette directive est censée répondre aux manques de soignants d'accord pour pratiquer cet acte, dont l'accès est encore difficile aujourd'hui sur l'île italienne. Cette mesure doit aussi garantir le droit à l'IVG, que tous les hôpitaux publics doivent permettre.
En Italie, l'avortement est légal depuis 1978, mais les médecins, gynécologues, anesthésistes et autres personnels hospitaliers peuvent faire valoir l'objection de conscience. Une pratique qui n'a rien de choquant, mais qui rend plus difficile l'accès à l'IVG dans certaines régions. En Sicile, par exemple, plus de 80% des gynécologues sont objecteurs de conscience, quand la moyenne nationale est d'un peu plus de 60 %. Résultat, dans plus de la moitié des hôpitaux de l'île, il n'y a pas de médecin disponible pour pratiquer cet acte.
La distance comme problème
En revanche, la distance peut s'avérer être un autre obstacle au droit à l'interruption volontaire de grossesse. En Sicile, les trajets pour rejoindre un centre qui pratique l'IVG peuvent être longs. Une contrainte à prendre en compte, surtout qu'il faut être hospitalisé pour prendre la pilule abortive selon la loi italienne.
Une difficulté de plus dans un contexte où le gouvernement italien est hostile à l'IVG d'après l'opposition, qui soupçonne la Première ministre Giorgia Meloni de chercher à compliquer le recours à ce droit. La cheffe ultraconservatrice du gouvernement avait pourtant déclaré lors de sa campagne électorale en 2022 qu'elle n'avait pas l'intention de modifier la loi sur l'avortement, mais qu'elle souhaitait "que (les femmes) sachent qu'il y a d'autres options."
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