Cet article date de plus d'un an.

Après les États-Unis, Uber Eats lance ses robots livreurs au Japon

La société américaine a lancé mercredi cette nouvelle technologie au Japon, où le secteur de la livraison manque cruellement de personnel alors que la demande explose.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un robot livreur d'Uber Eats, le 5 mars 2024 à Tokyo (Japon). (RICHARD A. BROOKS / AFP)
Un robot livreur d'Uber Eats, le 5 mars 2024 à Tokyo (Japon). (RICHARD A. BROOKS / AFP)

Après les États-Unis, Uber Eats étend l'utilisation de robots livreurs au Japon, un pays où ce type d'engins devrait se multiplier dans les rues des mégalopoles japonaises compte tenu des difficultés que rencontre le secteur de la livraison, où le respect des heures promises est une obligation alors que le personnel manque.

À lire aussi

Jusqu'à présent, dans les rues de Tokyo, les piétons étaient habitués à entendre les camions leur dire "Attention, je tourne à droite". Désormais, il va aussi prêter attention à cette nouvelle mise en garde : "Attention au robot".

Mercredi ont débuté dans la capitale japonaise les livraisons de plats préparés par Uber Eats avec des petits robots, des petites carrioles vertes dont le coffre est une boîte isotherme. "Le service de livraison Uber Eats avec des robots débute au Japon, explique un représentant d'Uber Eats. Nous allons ainsi encore améliorer notre service pour qu'au Japon aussi, tout le monde puisse recevoir immédiatement ce qu'il veut, quand il veut."

Contrôlés par un opérateur à distance

Le recours à des robots au Japon s'impose presque dans un pays où la main-d'œuvre manque grandement dans les secteurs de la distribution et des livraisons, et où la demande va croissant.

La loi a été modifiée en avril 2023 pour permettre à ce type de robots de circuler. Leur taille est réglementée et leur vitesse de déplacement limitée à 6 km/h. Toutefois, le mot robot est un peu usurpé ici, car même s'il est doté de technologies de reconnaissance et évitement d'obstacles, pour des raisons de sécurité, la loi impose qu'il soit contrôlé par un opérateur à distance.

les mots-clés associés à cet article

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.