L'Elysée récuse l'accusation d'appui à Ali Bongo
La France s'est défendue lundi d'être intervenue dans l'élection présidentielle gabonaise
La France s'est défendue lundi d'être intervenue dans l'élection présidentielle gabonaiseLa France s'est défendue lundi d'être intervenue dans l'élection présidentielle gabonaise
"La seule voix légitime de la France, c'est le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et son secrétaire d'Etat Alain Joyandet. Qu'est-ce qu'on a dit depuis le début ? Qu'on avait pas de candidat", a-t-on souligné à l'Elysée.
Samedi, Martine Aubry avait reproché au gouvernement d'avoir pris parti dans les résultats des élections.
Uue mise en cause vivement démentie. Rien ne peut laisser penser "qu'on s'est ingéré dans l'élection gabonaise", a par ailleurs indiqué l'Elysée, indiquant que le président français n'a reçu le fils du défunt Omar Bongo "qu'une seule fois en juin 2008". "C'était pendant le salon (aéronautique) du Bourget", alors qu'Ali Bongo était ministre de la Défense du Gabon.
La France "n'est intervenue ni avant le processus électoral, ni pendant, ni après" a-t-on ajouté de même source précisant que la France attendait désormais "que la procédure soit définitive pour reconnaître les autorités légitimes gabonaises".
Prise de distance de l'Elysée avec Robert Bourgi
Souvent présenté comme un conseiller très influent de Nicolas Sarkozy pour les affaires africaines et comme l'un des gardiens des secrets de la "Françafrique", Robert Bourgi a également assuré lundi matin sur RTL que Nicolas Sarkozy n'avait pas privilégié Ali Bongo.
"Robert Bourgi n'est pas le porte-parole, ni officiel ni officieux de la France", a-t-on aussitôt fait valoir à la présidence. Une réaction qui n'est pas sans rapport avec les déclarations de M. Bourgui un peu avant l'élection gabonaise. Il s'était présenté comme "un ami très écouté" de Nicolas Sarkozy ajoutant qu'Ali Bongo était "le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines".
Investiture
Après plusieurs jours de violents heurts, les résultats définitifs ont été annoncés par le ministre de l'Intérieur et validés par la cour Constitutionelle le 30 août dernier, une validation que ne reconnaissent pas les deux candidats vaincus. Ils ont 15 jours pour recourir à partir du 4 septembre car selon la loi, le 16ème jour, les contentieux ne seront plus pris en compte.
Un collectif de candidats malheureux à la présidentielle a demandé lundi dans une déclaration commune un "nouveau comptage des voix" du scrutin. Selon les résultats officiels, annoncés le 3 septembre et validés le lendemain par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo, fils du président défunt Omar Bongo Ondimba, a été élu avec 41,73% des suffrages, devant André Mba Obame (25,88%) et l'opposant Pierre Mamboundou (25,22%).
Le collectif estime que les résultats annoncés le 3 septembre ont été l'objet "de graves manipulations", qu'il y a eu "de scandaleux bourrages des urnes" et "d'incompréhensibles gonflements des listes électorales".
Ce groupe rassemble 16 des 23 candidats initiaux - André Mba Obame et quatre candidats qui s'étaient ralliés à lui, Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto, Jules Aristide Bourdès Ogouliguende, Victoire Lasseni Duboze, Yvette Ngevilo, Luc Bengono Nsi, Marcel Robert Tchoreret, Bienvenu Erick Mauro-Nguemah, Bruno Men Moubamba - ainsi que l'ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba qui s'était retiré le jour même du srutin.
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