Cet article date de plus de quinze ans.

L'Iran refuse l'envoi de son uranium vers la Russie pour y être enrichi avant sa transformation en combustible en France

"Nous avons fait un examen technique et économique (...) Très certainement, nous ne transférerons pas à l'étranger notre uranium enrichi à 3,5%", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, cité mercredi par l'agence Isna."Cela signifie que nous somme prêts à examiner un échange simultané en Iran même" a-t-il ajouté.

France2.fr

France Télévisions

Publié le 18/11/2009 14:31

Temps de lecture : 1min

Le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei (G) accueilli à Téhéran le 03 octobre 2009 (AFP/ATTA KENARE)

"Nous avons fait un examen technique et économique (...) Très certainement, nous ne transférerons pas à l'étranger notre uranium enrichi à 3,5%", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, cité mercredi par l'agence Isna.

"Cela signifie que nous somme prêts à examiner un échange simultané en Iran même" a-t-il ajouté.

La déclaration de M. Mottaki signifie que l'Iran refuse le projet d'accord de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présenté le 21 octobre, après deux jours et demi de négociations entre l'Iran, les Etats-Unis, la Russie et la France.

M. Mottaki a ajouté que l'Iran voulait une nouvelle réunion technique avec les Etats-Unis, la Russie et la France, sous l'égide de l'AIEA pour parler du projet d'échange de son uranium faiblement enrichi contre du combustible. "Nous avons déclaré que le comité technique de la réunion de Vienne doit se réunir de nouveau et nous exposerons nos considérations" sur l'échange entre l'uranium faiblement enrichi de l'Iran contre du combustible, a déclaré M. Mottaki.

Le chef de la diplomatie iranienne a ajouté que la délégation iranienne présente à Vienne n'avait jamais accepté le projet d'accord tel que présenté par l'AIEA. "La délégation iranienne présente à Vienne n'avait pas l'autorité de finaliser une telle décision sur place", a déclaré M. Manouchehr en ajoutant qu'elle avait seulement affirmé que "la proposition serait examinée à Téhéran".