L'Iran s'est dite prête à conclure un accord sur l'enrichissement d'uranium si il n'y a pas de menace
"Tout est possible" a déclaré vendredi le président Ahmadinedjad dans une interview exclusive à l'AFP. Il a évoqué la quantité d'uranium que l'Iran pourrait envoyer à l'étranger pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche.Mais cet accord ne peut avoir lieu que dans un climat apaisé. Téhéran ne veut ni sanction, ni pression.
"Tout est possible" a déclaré vendredi le président Ahmadinedjad dans une interview exclusive à l'AFP. Il a évoqué la quantité d'uranium que l'Iran pourrait envoyer à l'étranger pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche.
Mais cet accord ne peut avoir lieu que dans un climat apaisé. Téhéran ne veut ni sanction, ni pression.
"S'ils croient pouvoir agiter un bâton pour nous menacer, cette période est révolue", a déclaré le président iranien, qui s'est dit prêt à s'asseoir à la tabe des négociations.
Le 18 novembre, Téhéran avait rejeté un projet d'accord présenté par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) le 21 octobre après des négociations entre l'Iran, les Etats-Unis, la Russie et la France. Ce projet prévoyait que l'Iran fasse enrichir par un pays tiers son uranium faiblement enrichi pour obtenir en retour du combustible pour son réacteur de recherche.
Selon le projet d'accord, Téhéran enverrai 1.200 kg d'uranium enrichi en Russie en un seul lot pour qu'il soit enrichi à 20%, et transformé ensuite en France pour le réacteur de recherche de Téhéran.
"400 kilos, 800 kilos, ce n'est rien", a dit le numéro un iranien.
A la mi-décembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a affirmé que l'Iran était prêt à échanger, sur l'île iranienne de Kish (une zone franche située dans le Golfe), 400 kilos de son uranium faiblement enrichi à 3,5% contre l'équivalent enrichi à 20% pour commencer un processus de négociations avec les grandes puissances. Washington a déclaré qu'il n'y avait "rien de nouveau".
"Notre politique est transparente. Si nous avions voulu fabriquer une bombe atomique, nous aurions eu le courage de le dire. Lorsque nous disons que nous ne la fabriquons pas, c'est un fait car nous ne croyons pas à la bombe atomique", a encore déclaré le président Ahmadinejad.
Clotilde Reiss, une libération sous condition
En ce qui concerne le sort de Clotilde Reiss, la jeune femme cloîtrée à l'ambassade de France à Téhéran, jugée pour participation au mouvement de protestation iranien, M.Ahmadinedjad a déclaré que l'Iran voulait bien la libérer.Mais "cela dépend de l'attitude des dirigeants français S'ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée, cela sera réglé", a-t-il ajouté. "Il y a eu des discussions et il y a eu des messages. Ils savent quoi faire".
Clotilde Reiss , lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre), a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution le 16 août, à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran dans l'attente de son jugement.
"Notre compatriote est innocente. Nous attendons que la justice iranienne le reconnaisse, pour que Clotilde Reiss puisse rentrer en France rapidement", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, interrogé sur les déclarations du président iranien.
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