L'UE hostile à l'envoi de renforts en Afghanistan
Les pays européens sont peu disposés à envoyer des renforts militaires en Afghanistan
L'analyse est signée du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, mardi à Washington.
"Honnêtement, il n'y a pas de grand enthousiasme en Europe à propos de l'envoi d'autres soldats en Afghanistan. C'est ce qui domine dans l'opinion publique européenne", a-t-il déclaré avant de rencontrer dans la journée le président Barack Obama.
M. Barroso a souligné la nécessité d'une stratégie globale sur le terrain, en privilégiant la formation des forces de sécurité afghanes et la "bonne gouvernance" à Kaboul.
Selon un responsable du gouvernement américain, le président Obama ne prendra sans doute pas de décision sur sa stratégie en Afghanistan avant d'entamer, le 11 novembre, une tournée de neuf jours en Asie. Obama est pourtant pressé de toutes parts de faire connaître sa nouvelle orientation pour l'Afghanistan, où les violences ont atteint ces derniers mois un niveau sans précédent depuis l'intervention occidentale et la chute du régime des taliban, fin 2001.
Le président américain a déjà eu huit réunions sur le sujet. Vendredi dernier, il s'est entretenu avec les chefs de l'état-major américain et doit voir ce mardi à la Maison blanche le vice-président Joe Biden et le secrétaire à la Défense Robert Gates. Le général Stanley McChrystal, commandant des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan, a demandé l'envoi de 40.000 soldats supplémentaires, dont des formateurs pour l'armée afghane.
Les Etats-Unis comptent pour l'heure 67.000 soldats en Afghanistan et les forces alliées 42.000.
Rencontrant mardi la chancelière allemande Angela Merkel, en visite à Washington, Barack Obama a loué les efforts du pays. "Nous apprécions les sacrifices consentis par les soldats allemands dans le cadre des efforts communs pour ramener la paix et la stabilité en Afghanistan, afin de créer les conditions pour que le peuple afghan soit en mesure d'assurer lui-même sa sécurité", a dit le président américain.
En Allemagne en revanche, les sondages d'opinion montrent que les deux tiers environ de la population sont favorables à un retrait du contingent de la Bundeswehr, qui est de plus de 4.000 hommes.
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