La garde à vue du directeur de cabinet d'Ali Bongo levée
Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo a été placé en garde à vue lundi en France dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption, avant d'être libéré. Pour raison diplomatique.
Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo a été placé en garde à vue lundi à Nanterre dans le cadre d'une enquête pour "corruption d'argent public étranger" et "blanchiment". Maixent Accrombessi est l'un des hommes clefs du régime du président Ali Bongo. Il est soupçonné d'avoir reçu des virements douteux de la part d'une entreprise française.
Il a été arrêté lundi matin alors qu'il s'apprêtait à quitter la France, puis a été libéré en fin de journée. Il était en garde à vue avec une autre personne. C'est ce que confirme à France Info le parquet de Paris. Cette autre personne est l'ancienne assistante du patron de Marck, une entreprise française qui fabrique des uniformes militaires.
Une garde à vue levée pour raison diplomatique
Selon l'agence Reuters, "le Quai d'Orsay a reçu une lettre de la présidence gabonaise indiquant que Maixent Accrombessi était en mission spéciale en France du 19 juillet au 5 août." Une lettre qui a été transmise aux enquêteurs. Saisi par le parquet de Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que ce courrier valait immunité diplomatique.
Des virements qui posent question
Cette entreprise a obtenu un marché public au Gabon en 2005, pour un contrat de 7 millions d'euros. Et c'est ce contrat qui pourrait être litigieux. En fait la société Marck a fait plusieurs virements. D'abord en 2006 : 300.000 euros sur un compte bancaire à Monaco, celui d'une société gabonaise gérée par un proche de Maixent Accrombessi. Et puis peu de temps après, plusieurs autres virements, pour un total de deux millions d'euros, encore à Monaco, mais cette fois sur le compte d'une société qui appartient directement au directeur de cabinet de la présidence du Gabon.
Alors est ce que ces versements ont servi à corrompre ce proche d'Ali Bongo pour obtenir un marché public ? C'est la question que se posent les enquêteurs. Ce lundi soir, la société Marck n'a pas donné suite aux demandes d'interviews de France Info.
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