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Mali : Français et Maliens ont repris Gao, le Mujao propose de négocier la libération d'un otage

Les islamistes du groupe Mujao ont déclaré ce samedi être prêts à négocier la libération de Gilberto Rodriguez Leal, l'otage français enlevé en novembre dernier dans l'ouest du Mali. Une annonce qui intervient alors que les troupes françaises progressent dans le nord du pays tenu par les islamistes. L'aéroport et la ville de Gao, bastion islamiste, ont été repris par les soldats français et maliens.

franceinfo

Radio France

Publié le 26/01/2013 10:25 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao) veut négocier. Walid Abu Sarhaoui, porte-parole
du groupe, a déclaré samedi matin que le Mujao "est prêt à négocier la
libération de l'otage Gilberto ". Il s'agit de Gilberto Rodriguez Leal, un
Français âgé de 61 ans, enlevé le 20 novembre dernier par au moins six hommes
armés, dans l'ouest du Mali.

Le Mujao n'a pas précisément indiqué si cette volonté
de négocier était liée à la situation de l'intervention militaire française au
Mali. "Nous voulons négocier. Pour la guerre, entre musulmans, nous
pouvons nous comprendre ", s'est contenté de préciser le porte-parole.

La ville de Gao sous contrôle franco-malien

Cette déclaration pourrait être un premier pas
vers une ouverture des négociations entre Bamako et les groupes armés qui
tiennent le nord du pays. Les troupes françaises et maliennes progressent dans
le nord-est du Mali. Vendredi, la ville d'Hombori a été reprise aux islamistes.
Samedi, les soldats français et maliens ont pris le contrôle de l'aéroport de Gao, puis de la ville elle-même, bastion islamiste de cette région, ainsi que d'un pont sur le fleuve Niger.

En outre, les chefs d'état-major de l'Afrique de
l'Ouest sont réunis ce samedi à Abidjan, en Cote d'Ivoire. Ils doivent prévoir
la "montée en puissance " de la force africaine, la Misma, au
Mali. Au même moment, des sources concordantes affirment que des troupes tchadiennes se sont mises en route vers une région proche du Mali.

A l'heure actuelle, sept otages français restent
détenus au Sahel. Six d'entre eux sont otages d'Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb
islamique, considéré comme le principal ennemi dans l'intervention au Mali.