Jordanie : le prince Hamza promet de "rester fidèle" au roi Abdallah II
Le roi de Jordanie a engagé une médiation avec son demi-frère le prince Hamza, accusé d'implication dans un complot "maléfique" contre son pays.
Vers un apaisement des tensions au sein de la famille royale de Jordanie ? Le roi Abdallah II a engagé, lundi 5 avril, une médiation avec son demi-frère le prince Hamza, accusé d'implication dans un complot "maléfique" contre son pays. Le prince a quant lui promis de "rester fidèle" au roi, dans une lettre publiée lundi soir dans un communiqué du palais royal.
Soupçonné d'avoir eu des activités allant à l'encontre de la "sécurité du royaume", le prince Hamza avait affiché jusqu'alors sa défiance en refusant d'obéir aux injonctions de cesser ses "activités" et de restreindre ses mouvements. Il avait nié dès samedi les allégations à son encontre, et a accusé en retour le pouvoir de "corruption" et d'"incompétence".
Une fracture inédite dans la famille royale
Cette fracture au sein de la famille a éclaté au grand jour samedi avec la mise en cause du prince Hamza dans des "activités" pouvant nuire au royaume et l'annonce de l'arrestation de plusieurs personnalités jordaniennes, dont d'anciens responsables, pour des "raisons de sécurité". Le même jour, le fils aîné du roi Hussein décédé en 1999 et de la reine Noor, une Américaine, a affirmé être assigné à résidence dans son palais à Amman. Les autorités n'ont pas confirmé cette mesure.
Le lendemain, le vice-Premier ministre Aymane Safadi a déclaré que la "sédition" avait été "tuée dans l'œuf", après avoir accusé le prince Hamza d'avoir collaboré avec une "puissance étrangère" non identifiée pour tenter de déstabiliser le royaume et fait état de l'arrestation d'une quinzaine de personnes, dont Bassem Awadallah, un ex-conseiller du roi.
Selon des habitants cités lundi par l'AFP, internet est coupé depuis deux jours dans le quartier huppé de Dabouq, dans l'ouest d'Amman, où vivent le prince Hamza ainsi que d'autres princes et princesses.
Pour Ahmad Awad, qui dirige à Amman l'institut Phenix Center for Economics and Informatics Studies, "ce qui est arrivé est une première par son intensité dans l'histoire de la Jordanie". "C'est le début d'une crise et pas la fin. Cela montre qu'il faut des réformes tant politiques qu'économiques et démocratiques", a-t-il dit à l'AFP.
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