"Tant qu’ils ne sont pas là, on continue de se mobiliser" : le Hamas a 72 heures pour libérer les otages israéliens

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Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, C. Guttin, A. Miguet, A. Burla, A-F. Lespiaut, M. Le Rue - Édité par l'agence 6Medias
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Le plan Trump peut-il aboutir ? Le président américain met la pression sur les deux camps. Aucun délai ne sera toléré. Le sort des otages serait en train d’être négocié au Caire, samedi 4 octobre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

A Tel Aviv, jeudi 3 octobre au soir, les familles d'otages sont suspendues à l'annonce du Hamas qui se dit prête à négocier la libération des 47 Israéliens encore détenus. De quoi redonner de l'espoir aux frères de Gali et Ziv, enlevés dans leur kibboutz.

"J'ai plus d'espoir que je n'en ai eu depuis longtemps, mais tant qu'ils ne sont pas là, ce n'est pas fini. On va continuer à se mobiliser jusqu'à ce que le dernier otage et mes deux frères soient de retour parmi nous", annonce Liran Berman, frère d'otages. "Nous espérons vraiment aujourd'hui. C'est le début d'une nouvelle étape pour la libération des otages. C'est le moment", s'exclame un Israélien présent à cette manifestation.

Une opération difficile à mettre en place en peu de temps ?

Mais peut-on croire à une libération des otages en 72 heures comme l'exige Donald Trump dans son projet d'accord de paix ? Difficile à croire, selon les experts militaires. "Il va falloir que le Hamas fasse rassembler les otages vivants, d'une part, et puis aussi les dépouilles des otages qui, malheureusement, sont décédés. Donc ça va se faire de manière assez difficile, d'autant que les combats sont toujours en cours", juge le Lieutenant-colonel Vincent Arbaretier, historien militaire et docteur en sciences politiques.

Car les otages sont aujourd'hui détenus, parfois sous terre, dans des tunnels à différents endroits inconnus de la bande de Gaza. Israël y poursuit ses frappes. L'armée a annoncé, samedi, son intention de continuer malgré les appels de Donald Trump à cesser les bombardements. Deux ans, quasiment jour ou jour après l'attaque du Hamas, il reste 22 otages vivants et 25 morts aux mains de l'organisation islamiste.

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