Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ordonne une "opération intensive" en Cisjordanie occupée, après des explosions dans des bus

Les explosions, attribuées à des "organisations terroristes palestiniennes", n'ont pas fait de blessés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des enquêteurs inspectent un bus détruit par une explosion, le 20 février 2025, à Bat Yam (Israël). (OREN ZIV / AFP)
Des enquêteurs inspectent un bus détruit par une explosion, le 20 février 2025, à Bat Yam (Israël). (OREN ZIV / AFP)

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a ordonné, vendredi 21 février, une "opération intensive contre des centres du terrorisme" en Cisjordanie, a rapporté son cabinet sur X. Cette décision est intervenue après une série d'explosions dans des bus jeudi soir à Bat Yam, dans le centre du pays. Selon le maire de la localité, elles n'ont pas fait de blessés. Deux autres engins ont fait l'objet d'une opération de désamorçage.

Benyamin Nétanyahou a également demandé à la police et au Shin Bet, l'agence de renseignement intérieur, "d'accroître l'activité de prévention" de telles attaques, selon son cabinet. A la suite des explosions, d'importantes forces de police ont été déployées pour rechercher des suspects, selon la police. Un responsable des forces de l'ordre a déclaré lors d'un point de presse retransmis à la télévision que les engins utilisés pour déclencher les explosions étaient similaires à ceux trouvés en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Jeudi soir, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a accusé des "organisations terroristes palestiniennes" d'être à l'origine des explosions. Il a ajouté avoir ordonné à l'armée d'intensifier ses offensives en Cisjordanie occupée, notamment dans les camps de réfugiés. Depuis le début de la trêve à Gaza, l'Etat hébreu mène une vaste opération militaire dans le territoire palestinien. Au moins 897 Palestiniens, en comptant les combattants, ont été tués par les forces israéliennes ou des colons en Cisjordanie depuis lors, selon un décompte de l'AFP basé sur des données fournies par le ministère palestinien de la Santé à Ramallah.

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