"Le temps est venu d'arrêter la guerre", la France reconnaît officiellement l'Etat de Palestine

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Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, H. Nalbandian, A.-F. Lespiaut, A. Boulet. Édité par l'agence 6Medias
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Lundi 22 septembre, Emmanuel Macron a reconnu, au nom de la France, l'État de Palestine à l’ONU. "Le temps de la paix est venu", a-t-il déclaré.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Emmanuel Macron savoure le moment. Lundi 22 septembre, à la tribune des Nations unies, le chef de l'État ouvre la conférence avec ces mots qu'il répétera plusieurs fois : "Le temps est venu. Le temps est venu de libérer les 48 otages détenus par le Hamas. Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza." Sur un ton très solennel, le président français officialise sa promesse faite l'été dernier : "Je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine."

Une déclaration applaudie par une grande partie de l'Assemblée, en l'absence des représentants d'Israël et des États-Unis. Absent aussi, le président palestinien n'a pas reçu de visa pour entrer sur le territoire américain. Il s'exprime donc par visioconférence pour donner des gages de paix. "Le Hamas n'aura aucun rôle dans le gouvernement. Le Hamas et les autres factions doivent remettre leurs armes à l'autorité palestinienne. Nous voulons un État unifié, sans armes", déclare Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne.

La réaction d’Israël

En Israël, ce tournant passe mal. La plupart des habitants de Jérusalem rencontrés mardi 23 septembre déplorent la décision d'Emmanuel Macron. "Pour moi, c'est un cadeau fait au terrorisme. C'est une grosse erreur. Mais on s'y attendait", partage l’un d’entre eux. "C'est comme si Macron leur donnait un prix. Il leur fait un cadeau. Il aime les Palestiniens. Il n'a aucun égard pour les Juifs. C'est très grave", lance une autre.

Le gouvernement israélien pourrait prendre des mesures de représailles, comme renvoyer des diplomates français ou fermer le consulat de Jérusalem.

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