Pourquoi il ne faut pas attendre grand-chose du G20 de Cannes
La réunion des dirigeants qui s'ouvre aujourd'hui est parasitée la crise de la zone euro et les division internationales sur différents sujets au programme.
Nicolas Sarkozy qui le préside pensait en tirer profit. Mais le G20 de Cannes, jeudi 3 et vendredi 4 novembre, ne devrait pas accoucher de décisions majeures. Car plusieurs événements parasitent aujourd'hui ce grand raout. FTVi décrypte trois importantes raisons pour lesquelles il ne faut rien attendre de ce G20.
• La Grèce bouscule le programme
Le référendum annoncé, lundi 31 octobre, par le Premier ministre grec sur le plan d'aide européen accordé à Athènes, a chamboulé le programme du sommet. Mercredi, à la veille de son ouverture, la chancelière Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et des dirigeants européens ont convoqué Georges Papandréou pour qu'il précise ses intentions quant à cette consultation.
La mise au point du couple frano-allemand à la sortie du rendez-vous est à la mesure de l'exaspération des dirigeants de la zone euro : Athènes doit décider au plus vite "si elle veut rester en zone euro", a tranché Nicolas Sarkozy.
• La réforme monétaire devrait être évoquée plutôt qu'actée
D'après le menu du sommet, la réforme du système monétaire international constitue l'un des six thèmes principaux. Et notamment, a assuré Nicolas Sarkozy, le 27 octobre, lors de son intervention télévisée "Face à la crise", "la question de l'intégration du yuan chinois dans le système monétaire international est incontournable".
Ce sujet est sensible. Les Américains souhaitent que la monnaie chinoise soit réévaluée depuis des mois afin que les devises soient rééquilibrées. Mais l'Europe ne va probablement pas mettre la pression sur la Chine alors que cette dernière pourrait participer au Fonds européen de stabilité financière.
Selon Le Figaro, "le sommet devrait se contenter d'appeler au développement de nouvelles monnaies de réserve au côté du dollar et de l'euro". Pour L'Expansion, le G20 "se soldera par l'adoption de quelques mesurettes (...)".
• Unanimité peu probable sur la taxe sur les transactions financières
Autre grand sujet : Paris et Berlin défendent une taxe sur les transactions financières. Dans un entretien au Financial Times fin octobre, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a estimé que les 17 pays de la zone euro pourraient l'instaurer même si d'autres Etats de l'Union européenne y sont opposés. Mais Nicolas Sarkozy et Angela Merkel échoueront sans doute à trouver un consensus sur une taxe globale. Les Etats-Unis, le Canada, mais aussi la Chine et la Russie ont déjà fait savoir qu'ils étaient contre.
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