Le prix Nobel de la paix est attribué au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, artisan de la réconciliation avec l'Erythrée
Abiy Ahmed a mis fin à deux décennies d'une guerre qui a fait plus de 60 000 morts.
Le comité a salué "ses efforts en faveur de la paix et de la coopération internationale". Le prix Nobel de la paix a été attribué au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, vendredi 11 octobre, à Oslo (Norvège). Artisan de la réconciliation avec l'Erythrée, celui qui a mis fin à deux décennies d'une guerre qui a fait plus de 60 000 morts figurait sur la liste des favoris pour la prestigieuse récompense.
>> A lire, notre portrait d'Abiy Ahmed, le "Gorbatchev ethiopien"
Le prix vise également à "reconnaître tous les acteurs œuvrant à la paix et la réconciliation en Ethiopie et dans les régions d'Afrique de l'Est et du Nord-Est", a ajouté la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. Celui-ci a également souligné le rôle du président érythréen Issaias Afeworki.
La paix ne découle pas des actions d'un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed a tendu sa main, le président Afwerki l'a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays.
Le comité Nobel norvégien
Ce prix est un coup de pouce bienvenu pour le plus jeune dirigeant africain, âgé de 43 ans et au pouvoir depuis seulement 18 mois, qui fait face à une inquiétante flambée de violences intercommunautaires dans son pays, où des élections législatives sont censées avoir lieu en mai 2020. Se disant "honoré" et "ravi", Abiy Ahmed a salué "un prix donné à l'Afrique". "J'imagine que les autres dirigeants d'Afrique vont penser qu'il est possible de travailler sur les processus de construction de la paix sur notre continent", a-t-il dit lors d'une brève conversation téléphonique avec l'Institut Nobel.
L'an dernier, le prix –une médaille d'or, un diplôme et une somme de neuf millions de couronnes suédoises (environ 830 000 euros) – avait récompensé deux activistes de la lutte contre les violences sexuelles, le gynécologue congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad.
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