Guerre au Proche-Orient : les vols d'Air France et Transavia vers Beyrouth et Tel-Aviv suspendus au moins jusqu'au 8 octobre inclus
Air France-KLM, maison mère des deux compagnies, invoque la sécurité de ses clients et de ses équipages, alors que le front de la guerre à Gaza s'est déplacé vers le Liban.
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Les vols d'Air France et Transavia vers Beyrouth et Tel-Aviv depuis Paris sont suspendus au moins jusqu'au 8 octobre inclus "en raison de la situation sécuritaire à destination", a annoncé le groupe Air France-KLM, lundi 30 septembre. Les liaisons avec la capitale libanaise sont déjà suspendues depuis le 18 septembre et celles avec Tel-Aviv avaient été relancées le 21, après une interruption de trois jours.
Une éventuelle reprise "restera soumise à une évaluation de la situation sur place", précise le communiqué rédigé par la maison mère des deux compagnies. "Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées", a souligné le groupe Air France-KLM. Celui-ci rappelle que "la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue".
D'autres compagnies ont pris des mesures similaires
La suspension des vols d'Air France et de sa filiale low-cost avait commencé après l'explosion simultanée à travers le Liban de bipeurs utilisés par des membres du mouvement islamiste libanais Hezbollah, le 17 septembre, une opération que le groupe pro-iranien a attribuée à Israël. Comme le groupe Air France-KLM, son concurrent allemand Lufthansa a suspendu des liaisons de ses compagnies en raison de la situation au Proche-Orient : Tel-Aviv et Téhéran jusqu'au 14 octobre inclus, et Beyrouth jusqu'au 26.
Après un an d'échanges de tirs à la frontière, en marge de la guerre dans la bande de Gaza, Israël a déplacé depuis la mi-septembre le cœur de ses opérations militaires vers le nord, afin d'affaiblir le Hezbollah et permettre le retour de dizaines de milliers d'habitants déplacés par les tirs de roquettes incessants. Côté libanais, près d'un million de personnes pourraient avoir été déplacées par les frappes israéliennes, a affirmé le Premier ministre libanais, Najib Mikati.
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