Guerre au Proche-Orient : Benyamin Nétanyahou affirme qu'Israël travaille à un nouvel accord sur la libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré, lundi 7 avril, qu'Israël œuvrait à un nouvel "accord" sur la libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, dans des propos prononcés en présence de Donald Trump. "Nous travaillons actuellement sur un autre accord qui, nous l'espérons, sera couronné de succès, et nous sommes déterminés à faire sortir tous les otages", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien à la Maison Blanche avec le président américain. "Nous faisons tout notre possible pour faire sortir les otages. Nous envisageons un autre cessez-le-feu, nous verrons bien ce qui se passera", a renchéri Donald Trump. Ce direct est maintenant terminé.  

La France, l'Egypte et la Jordanie appellent à un "retour immédiat au cessez-le-feu" dans la bande de Gaza. La gouvernance dans la bande de Gaza doit "uniquement" relever d'une Autorité palestinienne "renforcée", affirment Emmanuel Macron, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie, en appelant à un "retour immédiat au cessez-le-feu". Dans un communiqué conjoint après un sommet tripartite au Caire (Egypte), ils rejettent implicitement le maintien du Hamas au pouvoir dans l'enclave palestinienne, et jugent que "la gouvernance ainsi que le maintien de l'ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, [doivent] relever uniquement de l'autorité d'une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international". 

Près de 400 000 déplacés depuis la fin du cessez-le-feu, selon l'ONU. Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes, le 18 mars, "les survivants à Gaza sont déplacés de façon répétée et forcés d'aller vers un espace de plus en plus réduit où leurs besoins de base ne peuvent pas être respectés", a déploré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric. La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis avait déjà été déplacés au moins une fois entre le 7 octobre 2023 et le début du cessez-le-feu, en janvier.

Emmanuel Macron rejette tout "déplacement de population" à Gaza. Le président français a dit s'opposer "fermement au déplacement de population et à toute annexion" dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. "Il s'agirait d'une violation du droit international, d'une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. La visite d'Emmanuel Macron vise notamment à soutenir le plan pour Gaza avancé par plusieurs pays arabe dont l'Egypte en réponse à celui de Donald Trump.

Benyamin Nétanyahou à Washington pour évoquer l'Iran. En plus du sujet brûlant des droits de douane, le Premier ministre israélien va évoquer la "menace iranienne" grandissante auprès du président américain. Sur ce dossier, Donald Trump a appelé Téhéran, ennemi des Etats-Unis et d'Israël, à des "négociations directes" sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire de la République islamique..