Guerre à Gaza : les familles d'otages appellent à la grève générale à partir du 17 août pour protester contre le plan du gouvernement israélien

"Chers citoyens, ne restez pas silencieux", a exhorté la mère d'un otage. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, soutient cet appel "justifié et approprié" à paralyser l'économie.

Article rédigé par franceinfo
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Des familles d'otages israéliens manifestent, le 9 août 2025, à Tel-Aviv pour demander un cessez-le-feu. (SAEED QAQ / ANADOLU / AFP)
Des familles d'otages israéliens manifestent, le 9 août 2025, à Tel-Aviv pour demander un cessez-le-feu. (SAEED QAQ / ANADOLU / AFP)

Citoyens, mais aussi entreprises, associations, syndicats… Un appel à la grève a été lancée en Israël à partir du dimanche 17 août. A l'origine de cette initiative, les familles des otages toujours aux mains du Hamas. "Dimanche prochain, nous ferons tous une pause et dirons : 'Ça suffit, arrêtez la guerre, libérez les otages.' C'est entre nos mains", confie au Times of Israel Reut Recht-Edri, dimanche 10 août. Son fils Ido a été tué par le Hamas le 7 octobre 2023.

Cette action, rare, a pour but de protester contre le plan du gouvernement de Benyamin Nétanyahou d'occuper entièrement la bande de Gaza. "Chers citoyens, ne restez pas silencieux. Le silence tue. Je demande aux chefs d'entreprise : vous avez le pouvoir. Votre silence tue nos enfants", a de son côté déclaré lors de la conférence de presse Anat Angrest, mère de Matan, retenu en captivité dans l'enclave palestinienne.

Les familles ont également appelé les grands partis à se joindre à cette grève générale. Elles semblent déjà écoutées. "L'appel des familles des personnes kidnappées à paralyser l'économie est justifié et approprié, nous continuerons à les soutenir", a ainsi lancé sur X Yaïr Lapid, chef de l'opposition. Le président des démocrates, Yaïr Golan, a par ailleurs annoncé que son parti se joindrait à la grève. "Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme si de rien n'était tout en abandonnant nos frères et sœurs à Gaza. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette réalité", écrit-il sur le réseau social X.

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