Guerre au Proche-Orient : "L'accord doit être respecté" et "une solution politique doit advenir", dit Emmanuel Macron
A Washington, à Berlin, à Ankara ou encore au Caire, la nouvelle a été saluée, mercredi soir.
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Une annonce accueillie positivement. Emmanuel Macron a affirmé, mercredi 15 janvier, que l'accord trouvé entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza devait être "respecté" et qu'une "solution politique" devait "advenir". "Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer [Kalderon] et Ohad [Yahalomi]", les deux Franco-Israéliens retenus par le mouvement islamiste palestinien, a déclaré le président français sur X.
"Lueur d'espoir pour les civils pris dans cette tragédie", a réagi sur le même réseau social le Premier ministre François Bayrou, soulignant avoir également une pensée pour "nos deux compatriotes". "La vie doit reprendre ses droits à Gaza", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, soulignant la nécessité de "répondre à l'urgence humanitaire absolue" à Gaza. "Il faut aussi y préparer le retour de l'Autorité palestinienne, qui a vocation à administrer ce territoire palestinien", a ajouté la diplomatie française, appelant à ce que le cessez-le-feu permette "d'enclencher un processus irréversible pour la mise en oeuvre effective de la solution à deux Etats".
"De l'espoir" pour "toute une région", salue Ursula von der Leyen
"Ce cessez-le-feu ouvre la porte à une fin permanente de la guerre et à l'amélioration à la situation humanitaire précaire à Gaza", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, soulignant que l'accord devait désormais être "appliqué à la lettre".
"Cet accord apporte de l'espoir à toute une région, où les gens ont enduré d'immenses souffrances pendant bien trop longtemps", a applaudi sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Elle a appelé à ce qu'il soit "pleinement" mis en œuvre, louant "un premier pas vers une stabilité durable dans la région".
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé mercredi que l'accord à Gaza, "une nouvelle qu'attendaient désespérément les Israéliens et les Palestiniens", n'avait que "trop tardé", ajoutant qu'il faut désormais s'attacher à bâtir "un avenir durablement meilleur (...) grâce à une solution à deux Etats".
Biden se dit "ravi", Erdogan espère "une paix et à une stabilité durables"
Le président américain sortant Joe Biden s'est dit "ravi" de cet accord trouvé grâce une activité diplomatique "tenace et minutieuse" de son gouvernement. Il a assuré que ses conseillers et ceux de son successeur Donald Trump avaient travaillé "en équipe".
Le président égyptien Abdelfattah al-Sissi a présenté l'accord comme le résultat de "plus d'un an d'efforts acharnés de médiation égyptienne, qatarie et américaine". Dans un communiqué, il a souligné "l'importance d'accélérer l'entrée d'une aide humanitaire d'urgence à la population de Gaza pour faire face à la situation humanitaire catastrophique actuelle". Le Premier ministre du Qatar, pays fortement impliqué dans les négociations, a évoqué "un jour important".
"L'Arabie saoudite se félicite de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et salue les efforts déployés par le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis à cet égard", a écrit le ministère saoudien des Affaires étrangère dans un communiqué. "Le royaume souligne l'importance de s'en tenir à l'accord et de mettre un terme aux agressions israéliennes sur Gaza et du retrait des forces d'occupation israéliennes, de manière totale de la bande" de Gaza et de "tous les autres territoires palestiniens et arabes", indique le communiqué.
"Nous espérons que cet accord sera bénéfique pour notre région et pour toute l'humanité, en particulier pour nos frères palestiniens, et qu'il ouvrira la voie à une paix et à une stabilité durables", a écrit le présidentde la Turquie Recep Tayyip Erdogan sur X. "Nous mobiliserons tous nos moyens pour aider Gaza à panser ses plaies et à se relever", a ajouté le dirigeant turc, soutien du Hamas et allié traditionnel de la cause palestinienne.
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