Guerre au Proche-Orient : l'ultimatum de Donald Trump lancé au Hamas

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Article rédigé par franceinfo - S. Perez, A. Miguet, C. Duval, H. Horocks. Édité par l'agence 6Medias
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Après avoir dévoilé dans un plan en 20 points lundi 29 septembre aux côtés de Benyamin Nétanyahou, Donald Trump donne désormais un délai de quatre jours au Hamas pour accepter son plan.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


C'est un président américain satisfait de son plan de paix(Nouvelle fenêtre) qui s'est adressé à la presse, dans la matinée du mardi 30 septembre. Donald Trump insiste : la balle est désormais dans le camp du Hamas, à qui il lance un ultimatum. "Nous leur donnons trois ou quatre jours. Si le Hamas n'accepte pas, ça va mal finir."

Un plan en 20 points

Le Hamas dit examiner en ce moment les 20 points du plan qui doit mettre fin à la guerre. Quel sort pour les 47 otages ? Vivants ou décédés, ils doivent être rendus dans les 72 heures suivant son adoption. En échange, Israël s'engage à relâcher près de 2 000 prisonniers palestiniens, dont 250 condamnés à perpétuité. Quel retrait pour les forces israéliennes ? Toutes les opérations militaires seraient suspendues. Elles se retireraient en trois étapes, selon la Maison-Blanche, mais garderaient le contrôle des frontières de l'enclave. Aucun calendrier pour le moment : c'est un point fragile.

Et Benjamin Nétanyahou a jeté le trouble, ce mardi. "Le monde entier fait pression sur le Hamas pour qu'il accepte les conditions que nous avons fixées pour récupérer tous nos otages, tandis que Tsahal restera dans la majeure partie de la bande de Gaza."

Donald Trump et Tony Blair, des rôles forts dans l'hypothétique gouvernement

Quel rôle pour le Hamas ? Les miliciens qui rendraient les armes bénéficieraient d'une amnistie, mais le groupe terroriste serait exclu de la gouvernance de Gaza. Des concessions qu'il a toujours rejetées. Une autorité de transition gouvernerait Gaza, supervisée par un comité de la paix. À sa tête, Donald Trump lui-même. "Tous ceux qui sont impliqués ont demandé à ce que ce comité soit dirigé par monsieur Donald Trump, président des États-Unis", a-t-il déclaré.

Tony Blair, l'ancien Premier ministre britannique, y jouerait aussi un rôle de poids. Une force internationale de stabilisation, ISF, serait également mise en place sur toute l'enclave. Le Hamas acceptera-t-il cette feuille de route ? Pendant ce temps, à Gaza, pas de paix à l'horizon. Les combats continuent.

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