Guerre au Proche-Orient : les écoles et universités fermées pour deux jours à Beyrouth, après des frappes israéliennes meurtrières
Deux frappes ont fait au moins six morts et de nombreux blessés dimanche soir, selon le ministère de la Santé libanais. L'armée israélienne a affirmé de son côté avoir tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif.
Le système éducatif est de nouveau à l'arrêt à Beyrouth, lundi 18 novembre, au lendemain de frappes israéliennes meurtrières qui ont visé le cœur de la capitale libanaise. Les bombardements ont tué le responsable média du Hezbollah, mouvement pro-iranien contre lequel Israël est en guerre ouverte depuis fin septembre. L'armée israélienne a mené dans la nuit et lundi matin de nouvelles frappes sur divers secteurs du sud du Liban, a rapporté l'agence libanaise d'information (ANI).
Les écoles "publiques et privées et les institutions d'enseignement supérieur privées qui assurent des cours en présentiel" resteront fermées jusqu'à mardi inclus, selon un communiqué du ministère de l'Education libanais. Le système éducatif au Liban est déjà affecté par les raids israéliens visant le Hezbollah, avec le déplacement de nombreuses familles et la mise à disposition d'établissements scolaires pour les accueillir.
Deux frappes en plein centre de la capitale
L'armée israélienne, dont les raids aériens massifs depuis le 23 septembre ont largement décimé la direction du Hezbollah, a confirmé dimanche soir avoir tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, qu'elle a qualifié de "chef de la propagande" de la milice chiite. Membre du Hezbollah depuis le début des années 1980, il faisait partie du cercle rapproché de l'ancien chef du mouvement, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Selon le ministère de la Santé libanais, les deux frappes israéliennes, menées en plein centre de la capitale, ont fait au moins six morts. Mohammad Afif a été tué dans le premier bombardement, à Ras el-Nabaa, selon une source de sécurité à l'AFP. La frappe a fait aussi "quatre morts parmi lesquels une femme, et 14 blessés incluant deux enfants", a détaillé le ministère. La seconde frappe, dimanche soir, sur le quartier commerçant de Mar Elias, a fait deux morts et 13 blessés, selon le ministère. Ce raid a provoqué un incendie dans le quartier, qui était sous contrôle lundi après avoir fait exploser des réserves de carburant, selon l'ANI.
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