"Le Hamas va instrumentaliser tout ça" : en Israël, l'inquiétude des proches des otages après les frappes d'Israël au Qatar
L'armée israélienne a procédé, mardi, à des frappes contre des responsables du mouvement islamiste palestinien, au lendemain de l'attaque meurtrière perpétrée par le mouvement islamiste palestinien à Jérusalem-Est.
Que vont devenir les otages ? Les négociations entre le Hamas et Israël sont au point mort après les frappes de l'État hébreu sur les négociateurs de l'organisation islamiste au Qatar, mardi 9 septembre. La société israélienne est divisée et évidemment, les premiers à subir ce nouveau tournant dans la guerre au Proche-Orient, ce sont les proches de ces otages.
Un nouvel accord était en négociation, quand le Premier ministre israélien a décidé de frapper les hauts dirigeants du Hamas. "J'espère vraiment que personne ne va utiliser cet événement comme une excuse pour refuser cet accord que ce soit Benyamin Nétanyahou ou le Hamas", déclare Gil Dickman.
"L'attaque en tant que telle n'est pas surprenante"
Il a payé très cher le prix de pourparlers stériles, sa cousine Carmel Gat est morte en 2024 dans un tunnel. Elle a selon l'armée israélienne été tuée par ses geôliers. "Le Hamas va instrumentaliser tout ça et en profiter pour faire mal aux otages, explique Gil Dickman. Nous demandons au Qatar et au Hamas de ne pas utiliser le contexte pour mettre fin aux négociations et s'en prendre aux otages. Le principal intérêt des habitants de Gaza, d'Israël et du monde entier, c'est de continuer de négocier et d'essayer de mettre fin à ce conflit. De faire revenir les otages et arrêter cette guerre !"
Sur le papier, c'est l'objectif partagé par le gouvernement israélien et ses soutiens les plus bellicistes. Mais la méthode et les moyens engagés diffèrent. "Vous ne pouvez pas parvenir aux objectifs de la guerre, qui je vous le rappelle, consistent à éliminer le Hamas et à libérer les otages sans éliminer les dirigeants de l'extérieur, affirme Kobi Michael, membre de l'Institut de recherche Misgav, dirigé par un proche de Benyamin Nétanyahou. L'attaque en tant que telle n'est pas surprenante. Ce qui est plus étonnant, c'est qu'elle ait été conduite deux ans après le massacre du 7-Octobre. Au lieu de frapper juste après le drame, on a attaqué seulement maintenant."
Kobi Michael évoque un tournant, dans cette guerre. Car selon lui, l'immunité dont bénéficiait jusque-là le Qatar est désormais terminée.
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