Cessez-le-feu à Gaza : de nouvelles frappes en territoire palestinien, au moins 45 morts
Dix jours après le début d'un cessez-le-feu, la trêve reste fragile à Gaza. Lundi 20 octobre, une série de frappes israéliennes a tué au moins 45 personnes en territoire palestinien. Une réponse à des attaques du Hamas, selon l'Etat hébreu.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des dizaines de colonnes de fumée s'élèvent dans le ciel de Khan Younès, dans le sud de l'enclave, ou encore dans le centre de Gaza. L'armée israélienne a mené lundi 20 octobre des frappes sans précédent depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, il y a dix jours. Une journée sanglante avec de très nombreux blessés transportés dans les hôpitaux, et 45 morts selon la défense civile du Hamas. "On était en tuk-tuk et ils nous ont bombardés avec un missile. Maudite soit la trêve et maudite soit la vie. Maudite soit cette trêve", témoigne un homme.
Le cessez-le-feu toujours en vigueur selon Donald Trump
Pour l'État hébreu, ces bombardements sont une réponse à une attaque du Hamas contre ses troupes. Deux soldats sont morts. "Nous répondons fermement à la violation manifeste de l'accord de cessez-le-feu par le Hamas et nous continuerons à répondre fermement et avec force", a prévenu Gal Eyal Zamir, chef d’état-major.
L'armée israélienne tient à montrer avec ces images que les combattants du Hamas sont toujours prêts au combat, et peuvent être ciblés à tout moment. Pourtant, le président américain affirme que la trêve tient bon, même si ce n'est qu'un fil. "La masse a procédé à des fusillades et nous pensons que les dirigeants ne sont peut-être pas impliqués dans tout ça. Il y a des rebelles à l'intérieur, mais quoi qu'il en soit, la situation sera gérée correctement, avec fermeté mais correctement", a déclaré Donald Trump, assurant que le cessez-le-feu est toujours en vigueur.
Pendant ce temps, conformément à l'accord de paix, les recherches de dépouilles d'otages se poursuivent. Seuls 16 corps sur 28 ont été rendus à Israël. L'aide humanitaire, elle, est toujours bloquée aux différents points de passage. À Rafah, elle n'entre qu'au compte-goutte sur décision de l'État hébreu.
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