Donald Trump donne jusqu'à dimanche au Hamas pour trouver un accord de paix sur Gaza, ou "l'enfer se déchaînera comme jamais" contre le mouvement islamiste

Le plan présenté par le président américain prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain Donald Trump, le 30 septembre 2025, à Washington. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Le président américain Donald Trump, le 30 septembre 2025, à Washington. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Donald Trump fixe un ultimatum. Vendredi 3 octobre, le président américain a donné au Hamas jusqu'à dimanche 5 octobre à 18 heures (minuit à Paris) pour accepter son plan de paix pour Gaza, dans un message sur son réseau Truth Social. "Si cet accord de la dernière chance n'est pas trouvé, l'enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas", a écrit le dirigeant républicain, peu après que le mouvement islamiste palestinien eut dit avoir besoin de plus de temps pour étudier la proposition américaine.

Le plan de Donald Trump prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien. Soutenue par plusieurs pays arabes et occidentaux, la proposition américaine est truffée de zones d'ombre, notamment sur le calendrier du retrait israélien et le cadre du désarmement du Hamas.

"La situation est catastrophique"

"Les Qataris vont mettre la pression au Hamas pour qu'il donne une réponse positive, même s'il n'accepte pas l'intégralité du plan", a déclaré à l'AFP Hugh Lovatt, spécialiste du Moyen-Orient au Conseil européen des relations internationales. "Il ne s'agit pas seulement de convaincre la direction du Hamas à Doha, mais aussi celle de Gaza, ainsi que ses membres et combattants" sur place.

Pendant ce temps, dans la bande de Gaza, "la situation est catastrophique", a déploré Adnan Abou Hasna, un représentant local de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). "Des dizaines de milliers de Palestiniens sont contraints à des déplacements répétés qui coûtent extrêmement cher, et l'accès à la nourriture et à l'eau reste limité", a-t-il ajouté.

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