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Guerre à Gaza : Blinken assure que Nétanyahou soutient le plan américain pour une trêve et dit qu'il "incombe" au Hamas de "faire de même"

Israël et le Hamas affirment soutenir le plan en trois phases proposé fin mai par le président américain Joe Biden. Mais le mouvement islamiste accuse désormais Israël d'avoir ajouté de "nouvelles conditions".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/08/2024 22:16 Mis à jour le 19/08/2024 22:18

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Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'adresse à la presse à Tel-Aviv (Israël), le 19 août 2024. (KEVIN MOHATT / AFP)

Tentatives de sortie de crise. Antony Blinken a assuré, lundi 19 août à Tel-Aviv (Israël), que le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lui avait "confirmé qu'Israël acceptait le plan de compromis" de Washington pour une trêve à Gaza. Le secrétaire d'Etat américain a affirmé qu'il incombait désormais au Hamas "d'en faire de même". Après avoir rencontré lundi Benyamin Nétanyahou, le chef de la diplomatie américaine doit se rendre mardi en Egypte, avant d'aller au Qatar, les deux autres pays médiateurs qui poussent Israël et le Hamas à accepter un plan prévoyant un cessez-le-feu.

"Ils doivent dire oui à cet accord"

Le Premier ministre israélien a déclaré de son côté vouloir la libération du "maximum d'otages vivants" dès la première phase d'un plan en trois phases proposé par les Etats-Unis pour une trêve à Gaza. Benyamin Nétanyahou a dit ne "pas pouvoir être flexible" sur certains points et plaide pour "des négociations, pas un échange où on ne fait que donner sans rien recevoir".

"Ce que je dirais au Hamas et à sa direction, c'est que, s'ils se préoccupent vraiment du peuple palestinien qu'ils prétendent d'une certaine façon représenter, alors ils doivent dire oui à cet accord et travailler à une entente claire sur la façon de le mettre en œuvre", a poursuivi Antony Blinken lundi soir. "La seule manière, la plus rapide, la meilleure et la plus efficace de soulager la terrible souffrance des Palestiniens provoquée par l'attaque du Hamas le 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, est de mener à bien cet accord."