Guerre dans la bande de Gaza : Benyamin Nétanyahou déplore un "accident tragique" après la mort de cinq journalistes tués par une frappe israélienne

"Israël regrette profondément l'accident tragique survenu à l'hôpital Nasser", a déclaré le Premier ministre israélien dans un communiqué, en annonçant une enquête de l'armée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le corps de l'un des cinq journalistes tués lors d'une frappe israélienne sur l'hôpital al-Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 août 2025. (AFP)
Le corps de l'un des cinq journalistes tués lors d'une frappe israélienne sur l'hôpital al-Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 août 2025. (AFP)

Des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ont tué cinq journalistes lundi 25 août, dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, déplore "un accident tragique". Les raids, qui ont coûté la vie à quinze autres personnes selon la défense civile à Gaza, ont été condamnés par l'ONU et plusieurs pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à "protéger" les journalistes.

La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d'un collaborateur dans les frappes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, exprimant choc et tristesse.

"Israël regrette profondément l'accident tragique survenu à l'hôpital Nasser", a déclaré Benyamin Nétanyahou dans un communiqué, en annonçant une enquête de l'armée. "Notre guerre est contre les terroristes du Hamas. Nos objectifs légitimes sont de vaincre le Hamas et de ramener nos otages à la maison", a-t-il souligné. L'armée israélienne a reconnu avoir mené "une frappe dans la zone de l'hôpital Nasser" et affirmé qu'elle "ne ciblait pas les journalistes en tant que tels".

Des images de l'AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l'air et des débris à l'extérieur de l'hôpital Nasser. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans l'établissement. Reuters a indiqué qu'au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l'hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.

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